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Le duo versaillais AIR était de retour dans la métropole hier soir pour fouler les planches du Métropolis, mais surtout pour défendre leur nouvel album Love 2 lancé en septembre.

Chez Pieuvre.ca, où l’information est multidisciplinaire et les journalistes tentaculaires, quand on reçoit une invitation, tout se boucle à la vitesse de la lumière. En deux ou trois courriels, on se retrouve face à un paysage obscur de danse du bout du monde, dans un univers parallèle en 3D en matinée, ou en d’autres contrées lointaines du cosmos artistique. Cette semaine, cap sur le lancement d’un label de disques rétro-funk – Les disques Pluton.

Pour quiconque a déjà visité le Japon, ou qui est familier avec l’esthétique japonaise, le film Katsura Rikyu dévoilera quelques-uns des secrets architecturaux chers à ce peuple.

Que faire lorsque votre coeur se brise? Certaines personnes pleureront toutes les larmes de leur corps, d’autre tenteront de recoller les morceaux. D’autres, enfin, se laisseront emporter par la déferlante du sexe, du stupre et du foutre; c’est cette voie que prendra Anne-Marie, suite à sa rupture dans la pièce Baiseries, de Jean-Philippe Baril Guérard.

L’opéra Nelligan présente l’histoire de l’auteur des célèbres vers du début du siècle «Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre», vers qui semblent d’autant plus lointains en ce beau début de printemps.

Une famille déchirée, des manigances politiques, des coups de poignard dans le dos, un empoisonnement… Le programme de Simon Boccanegra de Verdi, joué pour une première fois à l’Opéra de Montréal, promettait d’être haut en couleurs. Si la lecture du programme devient pratiquement un incontournable pour saisir toutes les subtilités de l’intrigue, c’est cette complexité du scénario qui donne à Simon Boccanegra toute sa beauté, particulièrement au niveau des chants, torturés et magnifiques.

L’enfer évoque immédiatement les flammes éternelles, les supplices interminables, la souffrance physique à la limite de l’insupportable. Et s’il existait une punition pire que la douleur corporelle? C’est ce que l’on découvre dans Huis clos, la célèbre pièce de Jean-Paul Sartre, montée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) par Lorraine Pintal et solidement interprétée par Patrice Robitaille, Julie Le Breton et Pascale Bussières.

Presque trois ans jour pour jour après la sortie de Baby 81, le groupe rock Black Rebel Motorcycle Club lance enfin un nouvel album, intitulé Beat The Devil’s Tattoo. Une sonorité plus puissante, des guitares plus grasses, un rythme plus soutenu; la formule est sensiblement la même, mais elle fonctionne toujours aussi bien.

Quatre amis, quatre histoires, un seul point de rendez-vous; la première oeuvre de Maxime Collins, Comme si de rien n’était plonge au coeur de la vie de quatre protagonistes ayant chacun décidé de quitter Montréal pour découvrir le monde. Si le postulat de départ est intéressant, la maigreur du livre – à peine une centaine de pages – mène à un certain bâclage de la trame narrative pour conclure les quatre parties de l’histoire.

Le remake, au cinéma, est souvent périlleux. Surtout si l’histoire est connue. Surtout si le réalisateur est connu. Et surtout si l’univers du conquérant et du conquis sont, tous deux, tout aussi connus. Bref, le terrain était glissant. Mais entre glisser, et tomber dans le terrier d’Alice au pays des merveilles, il y a tout un monde. Le monde de Tim Burton.