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Mardi dernier, à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau, l’Orchestre classique de Montréal avait enfin le plaisir de retrouver les mélomanes. Sous le titre « Les grands Slaves », la direction de l’OCM avait concocté un programme ukrainien, bulgare et russe. La première œuvre était dirigée par Xavier Brossard-Ménard. Le quatuor à corde se suffisait à lui-même, bien sûr, et le reste du programme était l’apanage du très sympathique maestro Boris Brott.

Avec «Chopin 24 Préludes-Andante Spinato & Grande Polonaise Brillante, le pianiste québécois Charles Richard Hamelin signe son 8e album chez Analekta et le quatrième en solo. Il s’agit d’un enregistrement dont chaque plage mérite d’être écoutée pour elle-même et non comme une partie d’un tout.

Dans le prolongement de sa série d’enregistrements ayant pour préfixe Flûte passion, Nadia Labrie lance ces jours-ci Flûte passion : Mozart. Pour cet album Analekta, Labrie est entourée d’Antoine Bareil, violon; Isaac Chalk, alto et Benoît Loiselle, violoncelle. Au programme, quatre quatuors pour flûte, violon, alto et violoncelle ainsi qu’un andante.

Présenté et enregistré à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts, en 2019, l’opéra Carmen, de Bizet, produit par l’Opéra de Montréal, est désormais disponible en webdiffusion.

Le plus récent concert d’Arion Orchestre baroque s’intitule Haendel à Montréal ! Cette captation, réalisée à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, le 5 mars dernier, est présentée comme le parcours que le grand maître aurait pu effectuer s’il avait été reçu à Ville-Marie, dans la première moitié du 18e siècle. Précédée d’une courte introduction offerte par une membre du conseil d’administration d’Arion, cette prestation est émaillée de gravures qui représentent le Montréal de l’époque.

Il est tout beau, tout frais sorti des presses (ou de leur équivalent numérique), et il est évidemment déjanté à souhait. Les gars de King Gizzard and the Lizard Wizard, jamais du genre à s’asseoir sur leurs lauriers, et en apparences réfugiés dans les terres australes, libérés de la menace de la COVID-19, viennent tout juste de lancer L.W., leur 17e album studio. Rien de moins!

Pourquoi tant de fureur? Pourquoi tant de douceur? Le plus récent concert de la série Cartes Blanches, de Pro Musica, propose un mariage entre Chopin et Schumann pour un duo violoncelle et piano, et le résultat est à la hauteur de cette période étrange que nous traversons: une combinaison de grands moments d’agitation et de tendres espoirs.

« Ça te plaît, l’état d’urgence? Bien profond dans le cul? » Bon, il est un peu facile de débuter une critique de L’effet waouh des zones côtières, l’album du trio Institut qui sortira dans deux semaines à peine, avec cette phrase un feu racoleuse, certainement conçue pour choquer, qui se retrouve sur la quatrième piste de cet intrigant album.

Il faut qu’on parle de Straws in the Wind. Parce que s’il est facile de reconnaître que K.G., le plus récent album du groupe tripatif King Gizzard and the Lizard Wizard, est un très bon opus – les gars de King peuvent-ils se tromper? –, force est d’admettre que le titre en question, présent sur le disque, a des allures de beau gros troll musical.

Avec la parution de l’album numéroté AN 2 8795, le deuxième consacré aux Sonates pour violon et piano de Beethoven, par Andrew Wan et Charles Richard-Hamelin, on peut dire qu’Analekta envoie sur la glace son premier trio, ou son premier duo en fait.