Ce vendredi 2 octobre, en webdiffusion, l’Orchestre symphonique de Montréal offrait à ses auditeurs un bien beau programme. Sous la baguette de Susanna Mälkki, les musiciens étaient réunis à la Maison symphonique, sans public. Ce qui, bien sûr, donne lieu à des scènes un peu surréalistes, comme quand la chef, puis l’orchestre saluent le public absent à la fin de chaque œuvre. Tout ça avait un air un peu triste, mais il suffisait de fermer les yeux pour apprécier la musique, la mélodicité de chacune des œuvres.
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La prestigieuse maison de disques Analekta vient de faire paraître l’album Vivaldi: Luce e Ombra qui met en vedette, pour son premier enregistrement, la soprano québécoise Myriam Leblanc. Cette dernière est entourée de l’Ensemble Mirabilia, composé de du flûtiste Grégoire Jeay, du harpiste baroque Antoine Malette-Chénier et de la violoncelliste Marie-Michel Beauparlant. Les parties musicales ont bien sûr été transcrites ou adaptées pour cette formation dont on ne trouve pas souvent l’équivalent.
C’est avec émotion, jeudi soir dernier, que Madame Isolde Lagacé, directrice générale de la Salle Bourgie, accueillait les mélomanes enfin de retour dans la très belle salle du Musée de Beaux-Arts de Montréal. Mesures sanitaires obligent, le public était très dispersé, mais il était surtout très attentif.
On l’attendait depuis plusieurs semaines; il frappe comme une tonne de briques. Mais si les quatre membres du groupe All Them Witches sont effectivement capables de donner dans le gros rock sale qui décape, leur plus récent album, Nothing as the Ideal, fait aussi la part belle aux mélodies plus douces, voire aux échappées psychédéliques qui confirment le statut de d’excellence de la formation.
Pour une raison pas tout à fait précise, écouter Realign, le nouvel album du groupe new-yorkais Red Vox, fait verser quelques larmes. Lancé il y a un peu plus d’une semaine, ce disque du quatuor originaire de Staten Island mêle juste ce qu’il faut de rock alternatif, de balades tristes et d’autres pièces mélancoliques pour qu’on y devine une douleur, une exploration de soi qui vient chercher les émotions cachées. Celles qui se trouvent tout en bas, dans les tripes.
Il y a coïncidence, et il y a cette sortie d’album, ce deuxième disque du musicien new-yorkais Ezra Feinberg, qui tombe en pleine pandémie. Et pour des gens habitués à l’oppressante réalité de la COVID-19, et maintenant au chaos mortifère de la société américaine qui se désintègre, et d’un président qui s’amuse à jeter de l’huile sur le feu autant que faire se peut, Recumbent Speech est un cadeau inespéré et salvateur.
Les années passent et les mauvaises nouvelles se succèdent: il n’y aura même pas fallu attendre l’impact de la pandémie pour que l’industrie musicale encaisse un nouveau coup dur au Québec. Selon les plus récentes données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), en effet, les ventes d’enregistrements audio ont connu leur pire année en 10 ans, l’an dernier, avec un recul d’environ 25% par rapport à 2018.
La maison Analekta produit un deuxième volet de la série Flûte passion. C’est en compagnie de Camille Paquette-Roy au violoncelle et de Luc Beauséjour au piano que la flûtiste Nadia Labrie nous présente quatre pièces majeures du répertoire dédié à la flûte de Jean-Sébastien Bach.
Le projet Blood Machines est étrange, c’est le moins que l’on puisse dire. Piloté par Seth Ickerman, celui-là même qui avait réalisé l’éclectique vidéoclip (et le mot est faible!) pour la pièce Turbo Killer de l’artiste synthwave Carpenter Brut, il s’agit d’un film de science-fiction d’une cinquantaine de minutes, dont la bande sonore est justement produite par… Carpenter Brut. En attendant le film, d’ailleurs, cette trame musicale est disponible, et on y découvre un nouvel aspect de l’artiste français.
Il y a quelques jours à peine, la maison Analekta publiait le 2e volume de l’intégrale des sonates et œuvres majeures pour piano de Schubert, par le pianiste Mathieu Gaudet, sous le titre Schubert – Dernières inspirations. Ce deuxième volume comprend la Sonate no. 3 en mi majeur, D. 459, Ungarishe Melodie, D. 817 et Drei Klavierstücke, D. 946 et porte le numéro de catalogue An 29182.