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Creature of Doom convie au voyage. Nouveau projet solo de l’auteur-compositeur-interprète David Baldwin, qui collabore aussi au groupe rock indie new-yorkais The Dig, le nom frappe l’imagination. Et le tout premier EP de cette aventure musicale, Tears of Joy, est une véritable tempête d’idées, d’influences et d’expérimentations musicales.

Ah… la France! L’Europe entière, en fait, avec son charme, son histoire, ses échos musicaux qui résonnent dans les rues encore pavées à l’ancienne… Avec son mini-album Un vieux chien, le guitariste et chanteur français Andre Bachleda donne envie de voyager, et d’aller s’installer à la terrasse d’un café.

Il y a une semaine à peine, Analekta publiait l’enregistrement de Huit pièces pour clarinette, piano et alto, Op. 83 de Max Bruch. Cet album souligne le centenaire du décès du compositeur. C’est environ dix ans avant sa mort, vers 1910, que Bruch a composé cette œuvre dédiée à son fils qui était clarinettiste.

Cela fait-il déjà trois ans que l’album Sigils a déboulé entre nos oreilles? On aurait pourtant pu croire que c’était hier que cet excellent premier disque, alourdi par des sonorités graves et puissantes, nous laissait pratiquement à bout de souffle, après avoir encaissé les douze titres particulièrement agressifs et bien ficelés. Voilà maintenant Swarm, et l’on peut affirmer sans aucun doute que l’artiste établi en Belgique sait y faire en matière de synthétiseurs et de batterie électronique.

L’Orchestre symphonique de Montréal vient tout juste de compléter une longue semaine consacrée à Franz Schubert. Ce festival récapitulait l’ensemble du répertoire de ce compositeur intronisé parmi les plus éminents de la musique classique. Chaque concert étudiait un thème particulier, de sa jeunesse, parfois plus obscure, jusqu’à la plupart des symphonies: « Inachevée », « La Grande » ou encore « tragique ». Un long marathon mené sous la baguette bientôt regrettée de Kent Nagano, dans lequel nous percevons la volonté du maestro de redonner aux mélomanes montréalais tout l’amour qui lui est porté par le public.

Le constat est clair: depuis Cross, sorti en 2007, le duo de musique électronique Justice ébranle les colonnes du temple artistique et cherche constamment à se réinventer. Avec Iris: A Space Opera, les deux musiciens et créateurs français, Xavier de Rosnay et Gaspard Augé, ont tenté de repousser une fois de plus les limites de l’univers musical… avec des résultats hélas inégaux.

Les sorciers montréalais, petits et grands, avaient de quoi se réjouir vendredi et samedi derniers. La troupe Ciné-Concert était de retour à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts afin de poursuivre leur interprétation de la bande sonore des films de la saga Harry Potter. Cette fois, nous avions droit au sixième opus, soit Harry Potter et le prince de sang mêlé. Comme à chaque fois, la salle était comble de sorciers et de moldus, dont certains étaient déguisés pour l’occasion.

Il y a eu le Volume 1; voici maintenant Awakening, le deuxième grand chapitre de la saga du groupe électro-rétro Magic Sword. Un disque un peu plus léger, un peu plus court, mais certainement satisfaisant.

Vendredi soir dernier avait lieu la première de l’opéra de Donizetti, Lucia di Lammermoore, une production de l’Opéra de Montréal, dans une mise en scène de Michael Cavanagh (Aïda, Suzanna, Otello, Nixon in China). Devant les décors du regretté Robert O’Hearn, et sous les éclairages d’Anne-Catherine Simard-Deraspe, c’est Fabrizio Ventura qui était dans la fosse, aux commandes de l’Orchestre Métropolitain.

Au programme de l’OSM pour ce début du mois de novembre, ce sont trois œuvres du milieu du XXe siècle qui ont été sélectionnées, dont une qui met l’alto à l’honneur. Relativement rares sont les compositeurs ayant écrit des concertos pour alto et orchestre. Le Britannique William Walton est de ceux-là. Et c’est à l’incroyable altiste Antoine Tamestit qu’il revient d’en être l’interprète.