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Vendredi soir était soir de première, à la Maison symphonique de Montréal. En effet, le spectacle présenté était la première coproduction de l’Opéra de Montréal avec l’Orchestre métropolitain. C’était aussi la toute première fois que le chef Yannick Nézet-Séguin dirigeait le seul opéra écrit par Ludwig van Beethoven: Fidelio. Celui-ci était présenté en version concert, ce qui explique le choix de la Maison symphonique. Cela limitait le nombre de spectateurs, mais permettait aussi de bénéficier d’une acoustique supérieure.

« As-tu écouté le nouvel album de Pierre? » La question posée à ce journaliste témoigne d’une réalité à la fois étonnante et intéressante: avec sa musique intimiste et sa capacité à exposer certains des aspects les plus personnels de sa vie, on vient à considérer Pierre Lapointe non pas comme un artiste, mais plutôt comme un ami. Son plus récent album, Déjouer l’ennui, s’inscrit dans cette veine personnelle.

Chez Analekta, on doit se réjouir d’avoir signé avec le pianiste Charles Richard-Hamelin. En effet, les enregistrements s’enchaînent depuis le début cette association: ils sont déjà au nombre de cinq, dont trois entièrement consacrés à Chopin. C’est le cas du plus récent opus du déjà célèbre interprète. On le sait, Richard-Hamelin n’excelle pas que dans le répertoire du grand Frédéric mais on a là un terroir très riche et très apprécié, surtout lorsque l’interprète amène un touche personnelle.

Au lieu de présenter un artiste, un courant ou une chronologie, les expositions Silences au Musée Rath de Genève et Ombres, de la renaissance à nos jours à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne revisitent l’histoire de l’art à partir d’un thème. Alors que le Musée Alpin Suisse de Berne aborde un trait culturel singulier avec l’exposition Écho, la montagne répond. 

Mardi soir dernier, à la Maison symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Montréal lançait sa 86e saison, avec à sa barre pour une dernière année, maestro Kent Nagano. Devant une salle comble, l’OSM n’a pas fait mentir sa réputation d’orchestre de calibre international.

Après avoir exploré pratiquement tous les autres styles musicaux, à l’exception, sans doute, du classique et du darksynth – et encore, il y a certainement un album sur ces thèmes quelque part – les caméléons que sont les gars de King Gizzard & The Lizard Wizard cassent la baraque avec Infest the Rat’s Nest, une première aventure en territoire métal. Et quelle aventure!

Les Raconteurs ont-ils vraiment besoin d’aide? Les quatre compères ont beau avoir titré leur troisième album Help Us Stranger, le supergroupe prouve sans l’ombre d’un doute qu’il est tout à fait capable de lancer deux excellents albums rock, de prendre une pause de près d’une dizaine d’années et de relancer leur projet musical avec un nouveau disque plus accompli, plus complet, plus intemporel.

Samedi dernier, à l’église St-Jean-Baptiste, à Montréal, l’Orchestre à vent non identifié a fait salle comble avec son programme autour de la musique des films de la série Harry Potter. Pour l’occasion, le directeur musical Jonathan Dagenais s’était adjoint les services du chœur de St-Laurent pour la deuxième partie du programme.

Ce mercredi 22 mai, POP Montreal dévoilait sa programmation lors d’un événement intimiste chez Ursa. Le festival automnal célébrera du 25 au 29 septembre tant des grands noms de la scène musicale que des groupes plus underground venus du monde entier.