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Paraît-il qu’A Perfect Day a bénéficié d’une ovation de plusieurs longues minutes lors de sa présentation à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Pas mal pour un petit film modeste qui a comme mandat de divertir avec des sujets d’une importance assez majeure.

Sur le socle de Ben-Hur (1959) et la montre anachronique et de The Ten Commandments (1956) mettant en vedette Charlton Eston, Hollywood a produit une multitude de versions de la vie de Jésus par le culte du héros et la magnification de sa scénographie dispendieuse. Après avoir arpenté le territoire américain, les frères Coen retournent au bercail des grands studios avec Hail Ceasar! (2016).

Race avait tout pour représenter l’apothéose cinématographique du cinéma actuel et rassembleur. Toutefois, on a l’impression que malgré des qualités évidentes, le long-métrage se contente d’une propagande américaine typique tout en passant à côté de ses aspects les plus intéressants.

Attendue avec impatience durant la décennie et demie qui a su faire grandir son culte, il est impossible de ne pas cacher sa déception face au produit qui nous est ici livré, alors que la suite de Zoolander nous montre une farandole d’opportunités manquées.

À force de trop vouloir en faire, l’adaptation fort attendue du personnage de bandes dessinéesDeadpool s’investit certainement dans l’irrévérence, mais préfère user de facilités à la chaîne au lieu de prioriser l’audace. Le résultat, équivalent à un délire de petits garçons qui sont tombés sur la tête à plusieurs reprises, est rapidement lassant, ça, bien sûr, si l’on implique qu’il a été ne serait-ce qu’un peu amusant ici ou là.

Les romans Harlequin se sont modernisés, mais n’ont probablement pas gagné en qualité comme se reproduisent plus vite que leurs ombres les films issus de romans de Nicholas Sparks et tous leurs équivalents. The Choice en est le plus récent fardeau.

Voué à l’échec sur papier, Heist est loin d’être révolutionnaire ou particulièrement bien fait ou ficelé. Il n’en demeure pas moins la solution idéale pour passer un sacré bon moment divertissant où l’on ne se casse aucunement la tête. Tant mieux, puisqu’il est disponible depuis peu en DVD.

L’adaptation cinématographique de la série de romans The 5th Wave est passée à quelques degrés d’être la plus belle réponse à tous ces films d’ados post-apocalyptique qui nous envahissent depuis plusieurs années déjà tellement tous les clichés semblent s’être décidés à s’y retrouver. La différence par contre c’est que le tout se prend diablement trop au sérieux lui enlevant rapidement toute crédibilité et, du coup, tout intérêt.