Satire sur la naïveté de la jeunesse et les désillusions qu’elle provoque, Les inconvénients de la félicité propose un récit alternant entre drame et humour dont les personnages, plutôt que d’être idéalisés comme ils le sont souvent dans les œuvres de fiction, possèdent des défauts les rendant totalement humains.
Auteur/autrice : Patrick Robert
Bien sûr, After Us propose une allégorie à peine voilée sur la façon dont l’humanité est en train de détruire la planète, mais son message ne se fait jamais au détriment du plaisir que procure l’expérience. Il s’agit définitivement d’un des jeux de plateformes les plus intéressants des dernières années.
Il faut une bonne dose de courage et d’humilité pour raconter son enfance et son adolescence, des périodes souvent troubles, en faisant preuve d’une telle franchise, mais c’est justement ce qui rend la lecture de Comment je ne suis pas devenu un salaud si poignante.
Si vous trouvez que trop de productions hollywoodiennes privilégient le spectacle au détriment de l’émotion de nos jours, vous devriez assurément jeter un œil sur A Good Person, une œuvre touchante qui parle de résilience et de rédemption à travers le destin de deux êtres brisés par la vie.
Sans être un grand amateur de drames sportifs, j’ai beaucoup apprécié les deux premiers Creed, principalement en raison de leurs nombreuses références à l’univers cinématographique de Rocky, mais en se coupant complètement de cet héritage, ce nouveau chapitre s’avère beaucoup moins bon, et un peu décevant.
Si vous ressentez une certaine fatigue à l’égard des films de superhéros, Shazam! Fury of the Gods ne risque peut-être pas de vous faire changer d’idée, mais les amateurs du personnage et du premier volet auront beaucoup de plaisir à visionner cette suite, divertissante à souhait.
Sans vraiment apporter rien de bien nouveau (à part peut-être sa facture visuelle), Death or Treat mixe de façon très efficace des mécaniques de hack’n’slash, de jeu de plateformes et de « rogue-like » pour créer une expérience solide, qui donnera du fil à retordre aux joueurs chevronnés malgré ses graphiques mignons et adorables.
« Honnêtement, je m’attendais à un insipide navet avec Cocaine Bear, mais le long-métrage a largement dépassé mes attentes grâce à son scénario abracadabrant (mais vrai!), et surtout son sens de l’humour, aussi grinçant qu’efficace. Ce n’est peut-être pas un chef-d’œuvre du septième art, mais c’est quand même très divertissant. »
Huit heures à Berlin est l’un des meilleur Blake et Mortimer des dernières années. La bande dessinée saura satisfaire les lecteurs de longue date, mais il risque aussi d’être apprécié par ceux et celles qui n’ont jamais lu un seul album de la série, et qui cherchent une porte d’entrée pour s’initier au riche univers créé par Edgar P. Jacobs.
Proposant un équilibre parfait entre action et humour, il n’est pas étonnant que Kaiju N° 8 se soit déjà écoulé à plus de quatre millions d’exemplaires et aie eu droit à sa propre série animée. Même ceux et celles qui ne sont habituellement pas friands de mangas risquent d’apprécier ce titre fort divertissant.