Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Cocaine Bear: vendre la peau de l’ours
    Image tirée du film

    Cocaine Bear: vendre la peau de l’ours

    1
    Par Patrick Robert le 23 mai 2023 Cinéma / Télévision

    L’actrice et réalisatrice Elizabeth Banks fait preuve d’un sens de l’humour assez particulier avec Cocaine Bear, un film disponible cette semaine en 4K, Blu-ray et DVD dans lequel un ours noir ayant consommé de la cocaïne par inadvertance se transforme en monstre meurtrier attaquant tous ceux et celles se trouvant sur sa route.

    Il est assez rare que le titre d’un film résume à lui seul l’ensemble de son scénario, mais c’est pourtant le cas de Cocaine Bear, un long-métrage étonnamment inspiré d’une histoire vraie. En 1985, l’avion du trafiquant de drogue Andrew C. Thornton éprouve des problèmes mécaniques alors qu’il survole l’État de la Géorgie. Le contrebandier lance alors sa cargaison et tente de se parachuter, mais se cogne la tête contre la carlingue et plonge, inconscient, vers sa mort. Tout en bas, dans le parc national de Chattahoochee-Oconee, un ours noir tombe par hasard sur la précieuse marchandise et en ingurgite une partie, ce qui le rend anormalement agressif.

    Développant une dépendance instantanée envers cette substance, la bête essaie d’en trouver davantage, et malheur à ceux et celles qui se retrouveront sur sa route, qu’il s’agisse de randonneurs, d’enfants faisant l’école buissonnière, de Rangers, d’agents de la faune, ou de criminels envoyés sur place afin de récupérer leurs sacs de cocaïne.

    La pochette du boîtier

    De prime abord, on pourrait penser que Cocaine Bear s’inscrit dans la veine d’un Cujo, où le chien ayant la rage a été remplacé par un ours sous l’emprise de la cocaïne, mais bien que la violence graphique et une bonne dose de gore soient au rendez-vous, cette comédie noire ne se prend manifestement pas au sérieux.

    On n’est évidemment pas en présence d’un film profond ou à message (à part peut-être qu’il vaut mieux ne pas donner de drogue à un animal sauvage), mais cette farce s’avère hautement divertissante grâce à sa galerie de personnages loufoques et son humour particulièrement trash et adulte. Un panneau publicitaire pour une grotte de la région par exemple indique « Visit the Original Glory Hole ». Dans une scène, l’ours sniffe une ligne sur une jambe recouverte de poudre qu’il vient d’arracher à son propriétaire. Avec ce genre de gags, on comprend facilement la cote 17 ans et plus du long-métrage, qui ne vise clairement pas le jeune public.

    C’était une excellente idée de conserver cette intrigue invraisemblable dans son contexte des années 1980, au début de la guerre contre la drogue aux États-Unis, et si la majeure partie du film prend place en forêt, la réalisatrice campe l’époque à travers les vêtements de ses protagonistes, ainsi que sa trame sonore. En plus d’inclure de vrais bulletins de nouvelles rapportant la mort du contrebandier Andrew C. Thornton, elle collige aussi les publicités antidrogue diffusées à la télévision dans ces années-là. Pratiquant elle-même ce métier, Elizabeth Banks dirige ses acteurs de main de maître.

    La distribution compte une foule de comédiens de talent qui, en plus de livrer de solides performances, sont doués pour l’humour, de Keri Russel, la mère prête à affronter un ours pour retrouver sa fille en passant par Alden Ehrenreich dans la peau d’un trafiquant de drogue déprimé dont l’épouse vient de mourir d’un cancer. On retrouve également le jeune Christian Convery (l’interprète de Gus dans la série Sweet Tooth), Kristofer Hivju (Games of Thrones), et le défunt Ray Liotta dans l’un de ses derniers rôles.

    Image tirée du film

    En plus du film sur disques Blu-ray et DVD, l’édition haute définition de Cocaine Bear comprend une bonne dose de matériel supplémentaire, dont une finale alternative, une scène retirée du montage et la version étendue de deux autres, ainsi qu’un montage des décrochages les plus drôles survenus sur le plateau de tournage. On trouve aussi un Making Of de neuf minutes où les acteurs principaux et la réalisatrice parlent de l’histoire vraie ayant inspiré le scénario et de l’ours, créé en images de synthèse pour les besoins de la production. Une revuette explore les cascades et les effets spéciaux des morts du long-métrage, dont plusieurs sont causées par stupidité des humains et non par l’ours, et dans une autre, les comédiens lisent la description de certaines scènes du scénario alors que les images finales sont montrées en parallèle. Une piste de commentaires livrée par Elizabeth Banks et le producteur Max Handelman complètent le programme.

    Honnêtement, je m’attendais à un insipide navet avec Cocaine Bear, mais le long-métrage a largement dépassé mes attentes grâce à son scénario abracadabrant (mais vrai!), et surtout son sens de l’humour, aussi grinçant qu’efficace. Ce n’est peut-être pas un chef-d’œuvre du septième art, mais c’est quand même très divertissant.

    6.5/10

    Cocaine Bear

    Réalisation: Elizabeth Banks

    Scénario: Jimmy Warden

    Avec: Keri Russell, Alden Ehrenreich, O’Shea Jackson Jr., Ray Liotta, Isiah Whitlock Jr., Brooklynn Prince, Christian Convery et Margo Martindale

    Durée: 95 minutes

    Format : Combo Pack (Blu-ray et DVD)

    Langue : Anglais, français et espagnol

    Ne ratez aucun contenu

    Encouragez Pieuvre.ca

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    26 mai 2023

    Kandahar et l’envie d’aller se perdre dans le désert

    25 mai 2023

    Rembobinage #89 : Air

    24 mai 2023

    Inside, comme un petit goût de confinement

    Patrick Robert
    • Site web

    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

    Un commentaire

    1. Pingback: Critique Cocaine Bear - Patrick Robert

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • FIL
    • Élections québécoises 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    26 mai 2023

    FTA – Libya : transmission collective de savoirs riches de sens

    26 mai 2023

    Avortement : les Canadiennes s’inquiètent de ce qui se passe aux États-Unis

    26 mai 2023

    Kandahar et l’envie d’aller se perdre dans le désert

    26 mai 2023

    Même un faible bruit de circulation a un impact sur l’efficacité au travail

    26 mai 2023

    Littérature – Istanbul par les yeux d’un expatrié

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.