Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent les longs-métrages THE SILENT PLANET, de Jeffrey St Jules, et THE BEAST WITHIN, d’Alexander J. Farrell, ainsi que les courts-métrages ASTRONOTS, d’Andrew Seaton, et PRETTY SAD, de Jim Cummings.
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Une proposition comme celle-là n’arrive pas tous les jours et même si beaucoup essaieront d’en copier le modèle, c’est fort probablement une occasion qui ne reviendra plus jamais (ce sera difficile de réunir avec autant de timing tous les éléments gagnants pour un succès comme celui-ci). Deadpool & Wolverine ne changera pas le monde, mais il offre tout un divertissement.
Malgré ses défauts, Cube Zero a certainement la main plus heureuse que son prédécesseur, et représente une exploration intéressante d’un monde dystopique où l’emprisonnement est non pas synonyme de peine à purger, mais plutôt de mort garantie. Et dans le contexte actuel, les cinéphiles pourraient peut-être y trouver un signe avant-coureur inquiétant.
Déjanté, mais vraiment pas dans le bon sens du terme, Hypercube est un mauvais rêve éveillé qui ne mérite franchement pas d’être vu. Si l’on veut vraiment plus de Cube, il y a toujours Cube Zero, qui fera d’ailleurs l’objet de sa propre critique. Autrement, si l’on souhaite écouter un film nul, autant en prendre un qui soit au moins un peu drôle. Bref, passons notre tour.
Cube est, malgré ses travers, un très bon film exploitant cette peur d’une machine aussi humaine qu’artificielle, une prison abstraite, mais que l’on imagine tout à fait nos congénères être capables de construire. D’ailleurs, le très bon The Platform reprenait une formule similaire. Ce journaliste évoquait justement, dans sa critique de l’époque, la structurelle terrifiante du Cube…
On aurait souhaité sauter à pieds joints dans un jeu de gestion suffisamment différent pour alimenter notre passion pour de bien belles usines automatisées qui fabriquent de rutilants objets; avec The Crust, on voit l’ébauche de quelque chose de bien, mais le jeu force carrément les joueurs à emprunter une seule et même voie, en offrant au passage une difficulté ridiculement élevée. Attendons de voir la suite avant de prendre notre billet pour la Lune.
Ultimement, que les singes soient maîtres du monde ou pas ne change largement rien, dans ce Kingdom of the Planet of the Apes. On a quand même droit aux clichés éculés du genre. Le tout avec une réalisation générique de la part de la personne à la barre des Maze Runner. Rien, bref, pour être autre chose qu’un divertissement franchement banal.
Selon le directeur général de la Cinémathèque, « la science-fiction traverse l’histoire du cinéma ». À preuve, dit-il, certains des plus grands cinéastes, « comme Tarkovski et Kubrick », ont produit d’extraordinaires films qui sont autant de piliers du genre.
A Quiet Place: Day One divague entre ses prédécesseurs, plusieurs oeuvres de référence comme The Mist et le brillant Cloverfield (toujours inégalé), parmi d’autres films de catastrophe et de survie, tout en ne pouvant s’empêcher de nous faire revivre le cauchemar du 11 septembre, New York oblige.
Bijou de style et d’inventivité, Godzilla Minus One est la preuve qu’il est possible de faire un grand, voire un très grand film, sans engloutir une fortune dans le procédé. Il suffit d’avoir de bonnes idées et de savoir les transposer sur grand écran.