Le concept « d’injustice environnementale » fait partie des sciences de l’environnement depuis deux décennies. Mais le fait qu’un tel constat provienne du pape avait donné à ces mots un poids inédit, leur permettant de rejoindre des segments de la population qui préféraient le déni.
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Si le gouvernement américain ne revient pas sur ses décisions, c’est 8% de l’aide mondiale aux « finances climatiques » qui disparaît.
Depuis l’entrée en poste de la nouvelle administration le 20 janvier dernier, on a pu apprendre que les mots « changements climatiques » faisaient partie d’une longue liste de mots dont la présence dans une demande de subvention pour une recherche mettait à risque de perdre celle-ci.
Le 27 février, près de 900 employés de la NOAA apprenaient que leur emploi était coupé à la fin de la journée. Là comme dans d’autres agences gouvernementales depuis un mois, les coupes ciblent aveuglément les employés « temporaires ».
Doux-amer, proposition dont le plaisir croit avec l’usage – en quelque sorte –, superbement tourné, Preparations for a Miracle méritait pleinement d’ouvrir l’actuelle édition des RIDM. Un documentaire engagé, certes, mais aussi capable de prendre un pas de recul. Une oeuvre plus que nécessaire, y compris pour son approche très « science-fictionnesque ».
Mais ce n’est pas seulement une volonté d’éliminer les règlementations qui anime les auteurs du Projet 2025: c’est parfois une volonté de museler ceux qui sont en mesure de présenter des faits.
« Ce n’est pas une idée nouvelle, mais elle génère un engouement scientifique. Parce que ces végétaux aquatiques croissent par photosynthèse en capturant le CO2 de l’eau, la culture des macroalgues – de grandes algues qui peuvent atteindre plusieurs mètres – permet un stockage rapide du carbone. »
Les zones protégées représentent à l’heure actuelle 17 % des terres émergées de la planète (et 8 % des océans). Dans l’entente intervenue à Montréal en décembre dernier, au terme de la rencontre des Nations unies sur la biodiversité, les pays signataires se sont engagés à passer à 30 % en 2030.
Aux États-Unis, environ 800 fois plus de financement public et 190 fois plus d’argent des firmes de lobbying a été consacré aux produits alimentaires de source animale, comparativement aux alternatives.
« Vous avez les deux blocs les plus riches du monde – les États-Unis et l’Europe – qui avancent chacun sur la transition vers les énergies propres », résume Jesse Jenkins au Washington Post.