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Est-ce vraiment du théâtre? S’agit-il d’une oeuvre à proprement parler? Ou se retrouve-t-on plutôt devant une catharsis au sens le plus pur du terme? Création déjantée, L’Exhibition, présentée à La Chapelle, permet de plonger carrément dans le terrier du lapin blanc et de s’envoler vers le Pays des merveilles.

S’agit-il véritablement de théâtre? N’est-ce pas plutôt un manifeste, un cri du coeur, un appel à l’action? Home Dépôt: un musée du périssable, une oeuvre présentée à l’Espace libre, surprend, séduit et dérange.

La dernière création de Dimitris Papaioannou est à l’Usine C pour quelques jours à peine. Le créateur a d’abord été reconnu comme peintre et bédéiste, mais ce sont ses mises en scènes de performances vivantes qui ont fait voyager son nom aux quatre coins du globe. Si on ne peut généralement pas nier les origines en art visuel de Papaioannou dans les choix scénique qu’il propose, The Great Tamer est parsemé de références créatives; une véritable visite au musée.

À l’origine du sport, l’athlétisme comprend une série d’exercices permettant de maximiser la performance. Le guide illustré Gammes athlétiques pour le sportif : améliorez votre condition physique paru aux éditions Amphora rassemble les gammes techniques afin que chacun les adapte à son entraînement personnel.

Lamelles, une oeuvre présentée à l’Usine C, est sensible, sensuelle, beaucoup plus que ce que la réflexion du metteur en scène sur sa création ne pourrait d’abord le laisser croire. Car, si ce sont des écrits théoriques et le désir de confronter le corps des performeurs à un dispositif potentiellement restreignant qui forment la genèse du projet, le résultat est tel qu’on est entièrement et physiquement absorbés par le mince espace de vie dont les possibles se déploient sous nos yeux.

J’ai rencontré Cédric Delorme-Bouchard à moins d’une semaine du coup d’envoi de Lamelles sa première mise en scène, à l’Usine C. Vous le connaissez ? Peu de noms de jeunes concepteurs auront fait tant d’échos, il me semble. C’est que le diplômé de l’UQAM en scénographie a participé à de nombreux projets, des œuvres d’envergure et des projets marginaux, et que sa signature a récolté les éloges des créateurs et des critiques.

Le désert, pièce écrite par Olivier Sylvestre, nous plonge dans un univers de poésie où la dépendance se situe au centre de l’oeuvre. Avec une mise en scène intimiste, dans la petite salle du Théâtre Prospero, le comédien et metteur en scène Frédéric Sasseville-Painchaud nous livre un témoignage poignant d’un homme en état de manque faisant face à ses démons.

Dans le cadre de la série Possibles, qui se penche sur les éventuels développements culturels et sociaux des 25 prochaines années à Montréal, voilà que le Collectif Rien à cacher se penche sur les traces numériques des habitants de la métropole, le temps d’une performance présentée lundi soir dans le Vieux-Montréal.