Force est de constater que le nouvel album de Charles Richard-Hamelin est un véritable jardin de perles.
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Cette fois, l’enthousiasme est plus que marqué: ce sont près de 11 000 billets qui ont été vendus, le 12 février 2025, « soit plus du double de la moyenne quotidienne du moisk de février ».
L’artiste s’exprime sur le sens de cette célébration, l’ascendance africaine mandingue et sa harpe africaine, porteuse d’un legs mythique de 700 ans.
Ce que ce journaliste cherche à dire, c’est qu’Amor, Monstra et Horrore Profundi est cool. Un surprenant mélange des genres, mais celui-ci fonctionne si bien que l’on passe fort aisément des sonorités industrielles au gothique, en passant par le métal et le darkwave.
En aurait-on pris plus? Sans doute. La faute, probablement, au côté bref de bien des compositions du maître. L’orchestre, lui, a certainement été à la hauteur des attentes. Et on ne peut que se réjouir, devant la salle comble, de voir que la musique classique est toujours en mesure de rassembler les foules.
Pour terminer le programme en beauté, Céline Frisch et l’ensemble nous ont livré une très belle version du Concerto pour clavecin en la majeur, Wq 29, H.437, de Carl Philipp Emanuel Bach. Les solos de clavecin de cette œuvre sont à chaque fois une surprise.
Le chef Lussier, armé de son basson, a dirigé tout ce beau monde avec un bel enthousiasme, tout en donnant à cet après-midi de musique des Noëls, un véritable air de fête de famille.
Pour les inconditionnels, A Complete Unknown demeure un produit de grande qualité, à défaut de nous en apprendre beaucoup ou de réellement fasciner.
Proposition en apparence simple, mais dont la complexité se dévoile à mesure que l’on prend le temps de vivre l’oeuvre en question, portés par un désir de s’imprégner de tant de beauté musicale et visuelle, certes, mais peut-être aussi par une envie d’abandonner temporairement le monde extérieur, Ravel Ravel Interval a un petit quelque chose de transcendant. Idéal, donc, pour se laisser emporter.
Malgré certaines longueurs et quelques aspérités, le Hamlet d’Ambroise Thomas est une très bonne façon de varier nos plaisirs tout en renouant avec l’un des grands classiques du maître du théâtre dramatique. Une production fort bien réussie qui nous rappelle que l’amour peut encore mener au bonheur, mais aussi à la folie et à la mort…