Sans provoquer d’inondation, l’artiste joue de ces fuites dans une chorégraphie performative et sonore, parfois douce parfois proche de la transe. Tout un jeu érotique s’organise avec trois chevelures mouillées, celle de l’artiste et deux autres qu’elle agite dans les airs et sur son corps.
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Avec Dérive de nuit, la compagnie Système Kangourou propose un spectacle tout public (pour adultes et enfants à partir de 9 ans) qui plus qu’à une pièce de théâtre, s’apparente à une expérience sensorielle, visuelle, auditive et presque olfactive, grâce à cette tisane parfumée proposée à certains des spectateurs de la salle.
Il n’est pas sûr qu’être cousins ou même frères aide à réduire la violence. Il semble que depuis Caïn et Abel, les rivalités, les jalousies, les idéologies, les « bonnes raisons » de rejeter l’autre, de le trouver gênant et de refuser même qu’il existe aient prospéré sur notre belle planète.
Par des procédés relativement simples, mais très ingénieux, qui produisent les mouvements délicats de cet univers original, les artistes enchantent les spectateurs.
La mise en abyme est totale et vertigineuse. Dans sa position, on comprend que l’acteur s’engouffre dans ses profondeurs et soit quasiment vampirisé par son métier, qui agit comme une drogue.
The Day the Wild Cried est une performance chorégraphique où la danse participe à la musique. La danseuse par sa gestuelle ne suit pas seulement la musique de fond, elle y participe grâce à différents capteurs installés sur son corps.
Le spectateur n’entend pas plus le texte qu’il n’est stimulé par la mise en scène, le jeu des actrices, les costumes, la musique, la vidéo et j’en passe…
Dans une pièce au rythme relevé, drôle et très réussie, qui combine théâtre, danse et performance, les Compagnons baroques retournent la virtualité des sites de rencontre et nous montrent ce qui se passe dans le réel.
Dans une performance où il combine le jeu de l’acteur et du clown, le mime, la danse, l’improvisation dans son dialogue avec le public, François Blouin arrive à faire sourire et même rire tout en présentant un portrait assez complet du personnage d’Œdipe.
eule sur scène ou presque, Angélique Willkie se met à nu pour nous livrer la confession de son existence, un récit biographique où elle étale tout, dans une sincérité totale, mais avec une grande économie de mots; des gestes plutôt, une danse musicale et chantée où c’est le corps et sa rage qui s’expriment, ou sa douceur et sa résignation.