Le vent se lève est un beau spectacle, très bien interprété, et nullement lassant en dépit de ses fausses répétitions de mouvements.
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La Chapelle, ainsi nommée en l’honneur de la Chapelle historique du Bon-Pasteur et de son directeur de longue date M. Guy Soucie, est une œuvre riche. On aurait dit un immense paquebot musical sur lequel tout fonctionne en parfait synchronisme et où les passagers n’ont rien d’autre à faire que de profiter des multiples sonorités et des joyeuses combinaisons sonores comme la superposition des cuivres et des cloches.
Sans provoquer d’inondation, l’artiste joue de ces fuites dans une chorégraphie performative et sonore, parfois douce parfois proche de la transe. Tout un jeu érotique s’organise avec trois chevelures mouillées, celle de l’artiste et deux autres qu’elle agite dans les airs et sur son corps.
Avec Dérive de nuit, la compagnie Système Kangourou propose un spectacle tout public (pour adultes et enfants à partir de 9 ans) qui plus qu’à une pièce de théâtre, s’apparente à une expérience sensorielle, visuelle, auditive et presque olfactive, grâce à cette tisane parfumée proposée à certains des spectateurs de la salle.
Il n’est pas sûr qu’être cousins ou même frères aide à réduire la violence. Il semble que depuis Caïn et Abel, les rivalités, les jalousies, les idéologies, les « bonnes raisons » de rejeter l’autre, de le trouver gênant et de refuser même qu’il existe aient prospéré sur notre belle planète.
Par des procédés relativement simples, mais très ingénieux, qui produisent les mouvements délicats de cet univers original, les artistes enchantent les spectateurs.
La mise en abyme est totale et vertigineuse. Dans sa position, on comprend que l’acteur s’engouffre dans ses profondeurs et soit quasiment vampirisé par son métier, qui agit comme une drogue.
The Day the Wild Cried est une performance chorégraphique où la danse participe à la musique. La danseuse par sa gestuelle ne suit pas seulement la musique de fond, elle y participe grâce à différents capteurs installés sur son corps.
Le spectateur n’entend pas plus le texte qu’il n’est stimulé par la mise en scène, le jeu des actrices, les costumes, la musique, la vidéo et j’en passe…
Dans une pièce au rythme relevé, drôle et très réussie, qui combine théâtre, danse et performance, les Compagnons baroques retournent la virtualité des sites de rencontre et nous montrent ce qui se passe dans le réel.