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Parmi ceux qui craignent les nouveaux vaccins contre la COVID-19, on entend parfois l’argument selon lequel les nanoparticules qu’ils contiennent pourraient atteindre le cerveau et y causer des dommages. Cette rumeur est-elle fondée? Le Détecteur de rumeurs est remonté à la source.

Les protéines sont à la biologie ce qu’un puzzle de quelques milliards de pièces serait à un amateur de jeux de tête: un travail passionnant mais interminable. Un ordinateur est peut-être à présent capable d’y arriver en 30 minutes.

Au tout début de la pandémie, le coronavirus semble bel et bien avoir subi une mutation qui l’a rendu plus contagieux et lui a donc permis de se répandre plus vite. Cette mutation ne serait toutefois pas responsable des complications médicales et n’aurait pas entraîné un taux de décès plus élevé.

Une collaboration à l’échelle internationale entre chercheurs, dont des scientifiques de l’Université d’Adélaïde, en Australie, et de l’Université de la Saskatchewan, a permis de découvrir de nouvelles variations génétiques dans les génomes du blé et de l’orge. Cette percée représente une avancée importante pour la mise au point de variétés plus productives de ces deux plantes très largement utilisées par l’industrie agricole mondiale.

Une équipe internationale de chercheurs a identifié un lien moléculaire direct entre des alimentations riches en viande et en produits laitiers et le développement d’anticorps, dans le sang, qui augmentent les chances d’attraper un cancer. Ce lien pourrait expliquer la plus forte prépondérance des cas de cancer chez les gens consommant de grandes quantités de viande rouge et de produits laitiers, similaire au lien entre le cholestérol élevé et le risque plus important de développer des maladies cardiaques.

On a souvent fait état de rencontres entre nos ancêtres Homo sapiens et nos cousins Néandertaliens, qui ont laissé des traces de ces derniers parmi nos gènes. Remontant encore plus loin dans le temps, des chercheurs viennent d’identifier un chromosome d’Homo sapiens qui a pris la place de son homologue néandertalien il y a plus de 100 000 ans, peut-être même plus de 300 000 ans.

Depuis une dizaine d’années, l’arbre généalogique de nos ancêtres préhistoriques s’est complexifié. À l’Homo sapiens et au Néandertalien se sont ajouté de nouvelles espèces qui provoquent bien des débats chez les paléontologues. À défaut d’avoir une réponse par les ossements, l’étude des protéines pourrait lever un peu le voile sur le lien entre « eux » et « nous ».

Des chercheurs américains ont découvert chez les souris des cellules gustatives pouvant réagir à quatre des cinq saveurs de base. On présumait que ce type de cellule ne pouvait en détecter qu’une ou deux.

Les tests d’ADN permettant d’en savoir plus sur nos ancêtres sont de plus en plus populaires. Une attaque informatique contre une base de données génétiques soulève toutefois des inquiétudes sur ces renseignements parfois très personnels.

Le commerce transatlantique des esclaves est responsable du déplacement de plus de 12 millions d’Africains entre les 16e et 19e siècles. Des scientifiques proposent d’utiliser la génétique pour faire un peu de lumière sur ceux et celles qui furent les victimes de cette période sombre.