Browsing: génétique

Peu importe ce qu’on pense de l’Homo naledi, ce pré-humain à l’âge inconnu et à la généalogie incertaine, dont des restes ont été retrouvés il y a quelques années dans une grotte d’Afrique du Sud, il fait l’unanimité pour une chose: il rend jaloux les paléontologues.

Alors que des généticiens tentent de dresser la carte des gènes qui pourraient être associés à des problèmes psychiatriques, des neurologues sont en train de leur compliquer la tâche: ils émettent l’hypothèse que, même entre deux de nos neurones, il pourrait y avoir des différences génétiques.

Quiconque a déjà examiné la façon dont la vie s’organise à l’échelle microscopique a été étonné par la précision avec laquelle se répètent des milliards d’opérations, assurant que, par exemple, nos gènes soient reproduits tel quel, d’une cellule à l’autre. Mais en réalité, la vie semble accepter le risque de voir des erreurs se glisser… en autant que ça aille vite.

Petit pas par petit pas, les cellules souches semblent entrer dans l’espace public. Mais que change le fait d’avoir pour la première fois, depuis la semaine dernière, des cellules souches transplantées d’une tierce personne?

Ramener à la vie des espèces disparues pourrait entraîner des pertes de biodiversité plutôt que d’augmenter celle-ci, selon des travaux impliquant entre autres des chercheurs de l’Université du Queensland.

La science des cellules souches progresse à petits pas depuis 25 ans. À un point tel que les premières expériences médicales ne concernent qu’une poignée de maladies et que peu de résultats en ont été tirés. Ce qui n’a pas empêché des cliniques privées de prendre les devants… et d’avoir vécu leur premier accident.

Si la perspective de voir naître en 2019 un mammouth cloné a fait pousser beaucoup de « wow » la semaine dernière, la réalité est tout autre: les obstacles sont énormes… et la percée technologique qui serait nécessaire n’est pas celle à laquelle on pense.

Ils étaient deux à se batailler pour un brevet, une bataille qui a assombri les nouvelles de la dernière année entourant la technologie de manipulations des gènes CRISPR. Le bureau des brevets a tranché, mais la bataille va se poursuivre ailleurs.

Le gène qui accroît le risque d’Alzheimer est étonnamment répandu chez les humains. Ce qui plonge les généticiens dans une profonde perplexité: se pourrait-il qu’il ait un avantage qu’on ne soupçonnait pas? Une nouvelle recherche répond par l’affirmative… si l’infection par des parasites est prise en compte.