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L’optimisme à toute épreuve autour de la recherche sur les cellules souches a-t-il encouragé la fraude? Il est certain que sur les milliers de chercheurs, le pourcentage de ceux qui ont été pris la main dans le sac est très peu élevé. Mais d’avoir vu se succéder trois cas célèbres depuis les années 2000 fait tout de même hausser les sourcils.

Prouver qu’on est « Blanc » à 100 %, voilà la nouvelle lubie des suprémacistes américains. Rien de tel qu’un test génétique réalisé avec un échantillon de salive, pour prouver la pureté de ses origines. Encore faut-il être prêt à en accepter les résultats.

Pour réussir à décoder des génomes anciens, il faut avoir la chance de découvrir des ossements bien préservés. Mais au bout du compte, à qui appartiennent ces os? Et qui peut obliger un laboratoire à ne pas les accaparer indûment?

Est-il possible que les trois quarts de notre ADN soient inutiles? Après 20 ans d’un débat qui dit tantôt oui, tantôt non, une nouvelle étude fait pencher le balancier vers l’inutile.

Les premières phases de l’évolution animale se sont déroulées plus rapidement que ce que pensaient les chercheurs: de nouvelles analyses portent à croire que les toutes premières espèces animales sont apparues à grande vitesse – et ce avant l’ère glaciaire mondiale qui a frappé la planète il y a environ 700 millions d’années.

Peu importe ce qu’on pense de l’Homo naledi, ce pré-humain à l’âge inconnu et à la généalogie incertaine, dont des restes ont été retrouvés il y a quelques années dans une grotte d’Afrique du Sud, il fait l’unanimité pour une chose: il rend jaloux les paléontologues.

Alors que des généticiens tentent de dresser la carte des gènes qui pourraient être associés à des problèmes psychiatriques, des neurologues sont en train de leur compliquer la tâche: ils émettent l’hypothèse que, même entre deux de nos neurones, il pourrait y avoir des différences génétiques.

Quiconque a déjà examiné la façon dont la vie s’organise à l’échelle microscopique a été étonné par la précision avec laquelle se répètent des milliards d’opérations, assurant que, par exemple, nos gènes soient reproduits tel quel, d’une cellule à l’autre. Mais en réalité, la vie semble accepter le risque de voir des erreurs se glisser… en autant que ça aille vite.