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Des scientifiques ont annoncé jeudi dernier avoir découvert le fossile d’une mâchoire prouvant que des « humains modernes » ont quitté l’Afrique au moins 50 000 ans plus tôt que ce qu’on avait prouvé jusqu’ici. Mais cela ne veut pas dire que nos ancêtres ont quitté l’Afrique 50 000 ans plus tôt.

Une « prouesse technique » qui pourrait conduire à des traitements contre le Parkinson, l’Alzheimer ou le cancer. Ah, et à du clonage humain, à ce qu’on dit. Mais peut-être pas.

La Journée mondiale du sida, le 1er décembre, nous rappelle que, loin d’être éradiqué, le VIH — virus de l’immunodéficience humaine — poursuit son hécatombe, en particulier dans les pays du Sud. Pendant ce temps, la recherche cible de nouvelles frontières, comme de réduire la persistance du virus dans le corps des personnes atteintes.

Le champion toutes catégories de nos gènes, selon le regard très particulier des scientifiques? TP53. Il a droit, en moyenne, à deux articles… par jour!

Des chercheurs de l’Université de la Californie à Riverside ont mis au point des moustiques transgéniques qui expriment une enzyme spéciale, l’enzyme Cas9, dans leur lignée germinale – c’est-à-dire dans les caractéristiques génétiques qui seront transmises aux descendants.

L’imposant ADN du blé tendre, le plus cultivé sur la planète, est enfin déchiffré, plus d’une décennie après les premiers efforts de séquençage.

On commence à peine à comprendre ce qu’est CRISPR, que déjà, voici CRISPR 2.0 qui approche. Des biologistes annoncent avoir créé une version encore plus précise de l’outil susceptible de permettre d’effectuer des manipulations génétiques. Et une version plus sécuritaire, prennent-ils aussitôt la peine d’ajouter.

Si vous pensiez que la couleur de la peau était encore le facteur déterminant pour différencier les groupes ethniques, la génétique a des petites nouvelles pour vous. Une étude vient d’identifier huit variants génétiques qui influencent la pigmentation de la peau des Africains — mais qui sont présents aux quatre coins du globe.

Certains poissons ont deux nageoires dorsales. Il y en a qui ont plutôt trois paires. Tandis que d’autres ne possèdent même pas de nageoire caudale. Si ces bizarreries font frétiller le Pr Richard Cloutier et son étudiant au doctorat Olivier Larouche, elles informent surtout sur l’évolution des membres qui sont devenus jadis utiles à la locomotion des vertébrés.

Sommes-nous à deux doigts de pouvoir manipuler des gènes humains pour prévenir des maladies? C’est ce que laissent croire des résultats de recherche qui ont continué de s’additionner en 2017 et qui, tous, tournent autour de la technologie CRISPR.