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Comment éradiquer une maladie infectieuse transmise par un moustique? En théorie, tuer tous les moustiques. Mais c’est une stratégie qui peut être longue et tortueuse. À moins d’être capable de jouer au cœur même de leurs génomes: une solution qui comporte tant d’incertitudes que 168 pays avaient à l’ordre du jour cette semaine la possibilité d’imposer un moratoire.

L’ADN d’un squelette du Nevada vieux de 10 000 ans et l’ADN d’un squelette du Brésil vieux de 10 000 ans montrent des similitudes étonnantes. Assez pour que, conjointement avec d’autres nouveaux génomes préhistoriques, ils offrent le portrait d’une migration extrêmement rapide, dès que les ancêtres des Amérindiens ont mis pied sur le continent.

Chaque printemps, les cerfs mâles voient leurs bois repousser, donnant à leur tête cette allure caractéristique. Comme ces bois sont composés d’os et de tissus vivants, cela les rend uniques en leur genre: on ne connaît pas d’autre mammifère dont un appendice puisse repousser après être tombé ou avoir été coupé.

Nos génomes commencent à révéler l’existence d’ancêtres ou de cousins préhistoriques dont on ne soupçonnait même pas l’existence: ni Néandertaliens ni Dénisoviens, ces « fantômes », comme on les appelle, révèlent que les Homo sapiens ont un arbre généalogique encore plus touffu.

En avril dernier, des policiers californiens arrêtaient le suspect d’un meurtre vieux de 40 ans grâce à l’A.D.N. d’un de ses cousins déposé dans une base de données généalogiques. Depuis, pas moins d’une vingtaine de cas semblables ont été signalés aux États-Unis, soulevant une troublante question : on approche peut-être du moment où n’importe qui, dans ce pays, pourrait être retracé par l’intermédiaire de l’A.D.N. d’un proche parent.

L’évolution biologique est toujours en marche, même chez les humains: de génération en génération, des Chiliens sont en train de développer la capacité de digérer le lait de chèvre, là où leurs aïeux en étaient incapables.

Il y a 2 à 3 millions d’années, des changements anatomiques ont sans doute permis à nos ancêtres de devenir de bons coureurs d’endurance — un avantage certain pour un chasseur. Mais pourrait-on identifier les gènes qui ont permis cette évolution?

Papa Dénisovien, maman Néandertalienne? La découverte annoncée cette semaine surprend même les experts en génétique préhistorique: ce n’est pas qu’on doutait qu’un jour on trouverait davantage de preuves de croisements entre ces deux espèces humaines dans notre lointain passé, c’est plutôt qu’on ne s’attendait pas à trouver si vite un individu dont les parents appartenaient aux deux espèces. Combien d’autres à venir?

Le ver C. elegans n’est pas seulement le rat de laboratoire préféré des biologistes. Voilà qu’on lui découvre un talent de pilote de ligne… ou d’astronaute: il serait capable de résister à une accélération de 400 000 g. En comparaison, un être humain perd conscience à 4 ou 5 g.