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Deux frères jumeaux. L’un est allé dans l’espace pendant 340 jours. Des changements à ses gènes ont fait les manchettes l’an dernier, et les résultats sont finalement parus cette semaine. Mais que ces changements soient une bonne ou une mauvaise chose, personne ne s’entend là-dessus.

Encore un Hobbit, mais d’une autre espèce, et pas sur la même île. Si vous avez du mal à suivre le portrait de nos cousins préhistoriques, vous n’êtes pas les seuls: les paléontologues ont aussi du mal.

Une récente étude de plusieurs siècles de données géologiques canadiennes-françaises par un économiste de l’Université Brown révèle des preuves venant appuyer sa théorie vieille de 17 ans selon laquelle la sélection naturelle a joué un rôle essentiel dans l’émergence de la croissance économique et de l’industrialisation.

Depuis longtemps, l’analyse des squelettes préhistoriques et l’histoire des langues lèvent le voile sur l’arbre généalogique des migrations. La génétique y ajoute depuis peu son grain de sel. Dans le cas de l’Espagne, elle pourrait contribuer à examiner de plus près le caractère singulier des Basques et de leur langue.

Les modifications génétiques de l’embryon sont peut-être à nos portes, mais comment les encadrer? C’est pour apporter un éclairage que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rassemblera les 18 et 19 mars un panel de 18 experts à Genève, en Suisse —chercheurs, avocats et éthiciens. Bien qu’il y ait une urgence à uniformiser ces pratiques à l’échelle internationale, certains chercheurs craignent que cela ne mette un frein à leur recherche.

Il s’est écoulé à peine un an entre le premier clonage réussi de singes, et le premier clonage réussi de singes génétiquement modifiés. Où en sera-t-on dans un an?

Ceux qui s’opposent « le plus » aux OGM seraient ceux qui en connaissent « le moins »: cette conclusion d’une recherche a eu un bon accueil sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Mais les chercheurs vont plus loin avec cette conclusion que ce que leurs données leur permettent vraiment de conclure.

Rien de plus facile que de faire des prévisions en début d’année… surtout si on se garde bien de rendre des comptes 12 mois plus tard.

La possibilité d’un jour modifier les gènes d’un bébé pendant la grossesse semble être devenue, la semaine dernière, moins hypothétique qu’on l’aurait cru. Mais en même temps, une autre question, plus large, fait son chemin: ceux qui pourraient être les premiers à vouloir profiter de cette technologie sont absents de la discussion.

Deux bébés altérés génétiquement seraient-ils nés en Chine au moyen de la fameuse technologie CRISPR? ll y a trois ans que les experts craignent que des chercheurs de là-bas y travaillent, mais la technologie est encore loin d’être aussi avancée que ce que des annonces peuvent laisser croire.