Il y avait tellement de talents réunis dans ce projet que les attentes étaient inévitables, et on ne peut cacher que le résultat est certainement en deçà de ce que chacun a pu nous démontrer par le passé. N’empêche, réduire l’efficacité de The Glass Castle pour cette raison ferait passer le spectateur à côté d’un très beau film qui manque surtout de subtilité pour parvenir à ses fins, mais certainement pas de cœur et encore moins d’âme.
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Black Butterfly vient user du cinéma pour taquiner le métier d’auteur et brouiller les pistes entre la réalité et la fiction. Dommage que ce Secret Window des pauvres tourne rapidement en rond avant de s’enfoncer dans les invraisemblances et le ridicule.
Adapté du roman de Nikolaï Leskov, Lady Macbeth, qui prenait récemment l’affiche au Québec, est un film sur la passion, la colère, le meurtre… mais surtout sur l’ennui. L’ennui ressenti par le personnage principal, certes, mais aussi – hélas! – l’ennui qu’éprouve le cinéphile à l’écoute de ce long-métrage.
On a souvent l’impression que les propositions cinématographiques se suivent et se ressemblent. Néanmoins, il arrive que des œuvres d’exception se glissent entre les autres et A Ghost Story, nouveau joyau du talentueux David Lowery, est un long-métrage qui fait lentement, mais sûrement ses preuves pour (évidemment) nous hanter habilement en s’avérant être une pièce d’art probablement plus grande que nous, plus grande que le monde même. Rien de moins.
Our journalist David A. Harris continues his cinematographic journey at the 2017 Fantasia International Film Festival. Here are his latest reviews for the movies he saw recently. Today: Claymation Horror, Attraction, Cocolors and 68 Kill.
Le savoir-faire et l’audace sont dans chaque recoin de The Endless, nouveau projet fou d’un duo d’enfer composé de Justin Benson et Aaron Moorhead, cinéastes, acteurs et scénariste, monteur et directeur photo, tout dépendant les capacités de chacun. Dommage toutefois qu’ils se font rapidement engloutir par leurs propres ambitions dans un film qui finit par tourner quelque peu à vide avant de devenir tristement trop familier.
De l’énergie propre. Abordable. En quantités illimitées. Sans danger. Dans le cadre du festival Fantasia, la réalisatrice Mila Aung-Thwin présente Let There Be Light, la quête d’une machine capable d’accomplir une réaction de fusion nucléaire. Et surtout, une réaction de fusion qui dégage plus d’énergie qu’elle n’en consomme…
Good time arrive à point pour remettre les pendules à l’heure. En effet, si vous étiez en train de rater le bateau, à l’instar de Kristen Stewart qui s’émancipe avec brio grâce à Assayas, Pattinson multiplie les collaborations dorées pour pousser ses capacités au firmament, poussant les deux vedettes d’une franchise dont on ne prononcera pas le nom, à mener de front l’élite de la relève d’acteurs d’aujourd’hui. Mieux, le nouveau film des frères Safdie est rien de moins qu’électrisant.
Dans une université américaine, Noelle, étudiante en arts plastiques, est violée lors d’une soirée par un étudiant qui lui était tombé dans l’oeil. Mortifiée, terrorisée, horrifiée par le traitement qu’on lui réserve – avait-elle bu? A-t-elle provoqué son présumé agresseur? Que portait-elle? -, elle décide plutôt de prendre les choses en main et de se venger des violeurs en liberté sur le campus.
Dans l’ombre d’Hollywood se terre l’ex-cascadeur Ric Roman Waugh, qui a décidé de prolonger sa carrière au cinéma en signant et réalisant des films qui passent malheureusement sous le radar, tout en étant décidément tout sauf inintéressants. Son récent Shot Caller, dont personne n’a probablement entendu parler, mérite certainement une écoute.