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Sur les planches du TNM, jusqu’au 14 avril, on présente L’Idiot, un texte d’Étienne Lepage, d’après le roman de Fiodor Dostoïevski et dans une mise en scène de Catherine Vidal. Bâtie sur un texte archi connu, la pièce est soutenue par une solide distribution dont font partie, Macha Limonchik, Paul Savoie, Paul Ahmarani, Renaud Lacelle-Bourdon, Évelyne Brochu et sept autres comédiennes et comédiens.

En Chine, en plein coeur d’une ville moderne, remplie de gratte-ciels et autres énormités en béton, se dresse Shibati, le dernier quartier traditionnel chinois de cette métropole. Pendant 60 minutes, le cinéaste français Hendrick Dussolier explore cet univers condamné à la destruction dans le cadre du cycle mensuel RIDM+ organisé par les Rencontres internationales du documentaire.

Plus qu’une simple comédie de mœurs, Father Figures, le tout premier film du réalisateur Lawrence Sher, parvient à dérider tout en posant des questions essentielles sur la signification de la paternité à notre époque.

J’aime de Philippe Ducros un théâtre d’impassibilité et de transmission. La cartomancie du territoire est plus prudente que ses dernières pièces. C’est le symptôme d’un travail fait avec respect, et c’est tout à l’honneur de l’équipe de création.

L’un des cinéastes contemporains les plus singuliers et facilement identifiable de notre époque est de retour avec une deuxième proposition en animation image par image, livrant une nouvelle dose de folie adorable, amusante et hilarante dont il est le seul à détenir le secret de son indéniable et irrésistible créativité. Bien plus qu’un admirable jeu de mots auditif, Isle of Dogs est une nouvelle splendeur qui s’approche considérablement de la très grande œuvre.

C’est aux éditions Métailié qu’on retrouve le plus récent roman de l’Islandais Gudbergur Bergsson, Il n’en revint que trois. Rappelons que Bergsson publie depuis 1961 et qu’il a déjà une vingtaine d’ouvrages à son actif, en plus de ses traductions.

Les bonnes idées, les délires et les moments de pure euphorie ne manquent pas dans le très éclaté et difficilement classable Mom And Dad. Dommage, toutefois, que le frénétique Brian Taylor se soit lui-même confié la totalité de son projet, puisqu’on ne peut que fantasmer sur le résultat, si tout ceci avait été confié aux mains d’un cinéaste beaucoup plus talentueux.