Malgré l’abondance des versions numériques se disputant leur temps et leur attention, la plupart des Américains lisent toujours des livres. En fait, ils consomment des livres à un rythme pratiquement similaire à ce qu’il était lorsque la question a été posée la dernière fois par la maison de sondage Gallup, soit 2002. Avant les téléphones intelligents, Facebook ou Twitter.
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Un candidat improbable qui remporte l’investiture républicaine, puis, contre toutes attentes, la présidentielle américaine. Un chef d’État qui affiche publiquement son mépris pour un groupe particulier du grand melting-pot états-unien. Un dirigeant se rangeant du côté du chef d’une nation « ennemie ».
Dernière chance de voir l’exposition Melvin Charney, architect/e photograph/e présentée par le Conseil des arts de Montréal et conçue par la Maison de l’architecture du Québec (MAQ). Ce sixième arrêt à la Maison de la culture Maisonneuve se déroule jusqu’au 12 février.
Et de quatre! La quatrième saison des aventures du détective le plus intelligent du monde prenait fin dimanche soir dans une floraison de révélations tordues et de déductions sensationnelles effectuées à la vitesse de l’éclair. Et après quatre saisons bien remplies, force est d’admettre que la série semble vouloir prendre fin sans s’être préalablement « peinturée dans un coin ».
Contre toutes attentes, même s’il tombe dans la majorité des pièges qu’on attendait, le Patriot’s Day de Peter Berg est loin d’être aussi pitoyable qu’annoncé et est, avec surprise, son projet le plus ambitieux en carrière. Ce qui, on doit l’admettre, est assez gros à avouer.
Un père et son fils errant dans l’Amérique dévastée par un cataclysme planétaire. Un père et son fils contre les cannibales, les vandales, les bandits. Contre la fin du monde et la mort inéluctable.
Il est fort, rapide, rusé. Il travaille dans un magasin-entrepôt d’une chaîne de rénovation. Dans The Equalizer, film sorti en 2014 et adaptant au grand écran la télésérie du même nom diffusée de 1985 à 1989, Denzel Washington joue Robert McCall, un ancien espion devenu employé de l’équivalent bostonien de Réno-Dépôt.
Étrange époque cinématographique que ce début des années 2000, particulièrement lorsqu’il est question d’adaptation de bandes dessinées au grand écran. C’était effectivement avant Iron Man, avant que la machine Disney/Marvel ne s’enclenche, et avant que ne déferle une vague de films tous semblables, mais qui ont aussi permis à l’empire américain d’engranger les milliards.
Il traque, il tue, et il peut aussi vous faire épargner lorsque vient le temps de remplir votre déclaration d’impôts. Film à l’accueil plus que mitigé, The Accountant (Le comptable, au Québec) met en vedette un Ben Affleck prenant les traits d’un meurtrier implacable « profitant » de son état d’autiste hautement fonctionnel pour assurer la bonne marche des finances des grands criminels de ce monde, mais aussi pour protéger la veuve et l’orphelin, le cas échéant.
Un père torturé par le remords qui se meurt lentement d’un cancer des poumons. Un fils en colère depuis des années qui se fait malgré tout violence pour assister aux derniers moments d’une figure masculine nébuleuse. Un roman humble, mais puissant.