Avec ce roman, nous sommes devant un exercice de style qui comprend moult jeux de mots, rimes et répétitions. Au début, on sent là une certaine fraîcheur, mais qui s’estompe bien avant qu’on atteigne la fin des 300 et quelques pages de l’ouvrage.
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L’auteur s’est dit souvent à lui-même qu’il était temps qu’il arrête d’écrire, s’étonne d’être encore publié, mais triture toujours sa tablette et ses écrits se retrouvent encore sur les… tablettes. Heureusement pour nous!
Nul besoin, donc, de dévorer le coup d’une traite; on trouvera peut-être plus de plaisir, en fait, à savourer le moment, en lisant ici et là un texte ou un autre, avant de reposer le livre et de garder la suite pour plus tard. Peut-être lorsque l’inspiration nous manquera. Qui sait?
Peut-on parler d’efficacité dans l’horreur? Oui c’est possible et Thornley nous en fait la démonstration. Trois ou quatre phrases du journal intime d’un meurtrier suffisent à troubler le lecteur qui se demandera s’il souhaite vraiment poursuivre sa lecture.
Noces de coton n’apporte pas de réponse à ce questionnement tout à fait d’actualité. Mais la réflexion demeure importante, essentielle, même, pour espérer trouver de nouvelles portes de sortie et ainsi sortir de ce cercle vicieux.
André Major, un homme avec qui l’on aimerait bien se retrouver un certain midi, « à la table d’à côté ».
L’ouvrage met en lumière comment la faux peut devenir vrai, dans le monde de l’art, dès qu’un expert appose son imprimatur sur une contrefaçon.
L’auteur Dany Laferrière s’intéresse à l’omniprésent sujet du racisme envers les Noirs aux États-Unis.
Rien dans le ciel est le quatrième ouvrage de Michael Delisle qui est publié chez Boréal. Il s’agit d’un recueil de huit nouvelles de huit à 25 pages. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces fiers petits bricolages littéraires sont bien différents les uns des autres et c’est certes là que réside un des principaux défis que doivent relever les auteurs de nouvelles.
Comment occuper sa retraite du métier d’écrivain une fois qu’on croit vraiment en avoir fini avec la poésie, le roman, la nouvelle et les correspondances? En écrivant, pardi. En écrivant sur les autres, sur leurs œuvres et même sur ce qu’ils ont écrit sur d’autres encore.