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Les médias vont mal, ici comme ailleurs; cela est connu, documenté, mentionné, souligné, voire archi souligné… Il n’est pas étonnant, donc, que les essais tentant de décortiquer la crise des médias se multiplient, avec tout autant de solutions. L’animatrice et productrice télé et radio Marie-France Bazzo ne fait pas exception à la règle, avec la parution récente de Nous méritons mieux, aux éditions du Boréal.

La prolifique poétesse et romancière Louise Desjardins vient de publier un nouveau roman aux Éditions Boréal. La fille de la famille est écrit dans un style simple et direct, sans fioritures et sans effets de manche.

Sur un navire, avant d’entendre retentir la célèbre expression « En avant, toute ! », un autre ordre doit d’abord avoir été donné et c’est « Larguez les amarres! ». Larguez les amarres, ça peut aussi vouloir dire, abandonnez toutes attaches. Voilà ce qui semble avoir été le lot, le choix de Jean-Jacques Audubon, un célèbre naturaliste qui a passé la plus grande partie de sa vie à parcourir une grande partie du continent nord-américain  pour tenter d’apaiser sa soif de découvertes.

C’est aux éditions Boréal qu’est parue, cet hiver, la toute première traduction en français d’un ouvrage de Gary Barwin, Le Yiddish à l’usage des pirates. L’auteur, né en Irlande du Nord, de parents sud-africains, vit au Canada depuis sa jeunesse. Il a été lauréat du Jewish Literary Award, finaliste aux Prix du Gouverneur général et au prix Giller.

Une centaine de pages d’intensité, entre pulsions de vie et pulsions de mort; voilà comment on pourrait résumer le deuxième roman de Brigitte Haentjens, paru cet automne chez Boréal sous le titre Un jour je te dirai tout. Mme Haentjens, qui est beaucoup plus connue pour son travail de mise en scène, a déjà publié de la poésie et un essai sur sa pratique professionnelle.

L’idole, paru cet automne chez Boréal, est le plus récent roman de Louise Desjardins qui en avait déjà cinq à son actif et qui a été récompensée pour La love, son tout premier opus. C’est l’histoire d’Éveline une veuve sur le point de devenir arrière-grand-mère, originaire d’Abitibi et Montréalaise d’adoption qui décide de s’exiler en Argentine pour y finir sa vie.

Chez Boréal, on publiait le mois dernier le plus récent ouvrage de Stéphanie Filion, qui a déjà écrit des carnets et deux recueils de poésie. Cette fois, c’est d’un roman qu’il s’agit et c’est intitulé Grand fauchage intérieur, en référence à un mouvement de judo qui porte le même nom.

Le plus récent roman de Daniel Poliquin, publié chez Boréal, s’intitule Cherche rouquine, coupe garçonne et raconte l’histoire de… ou plutôt des histoires… ou même pas d’histoire du tout, en fait. Ce sont plutôt des brouillons de personnages, plus ou moins élaborés, qui sont présentés au lecteur autour d’un squelette qui est une reprise, un peu légère, de l’affaire Coffin. Affaire qui, on s’en souviendra, s’est conclue par la pendaison d’un probable innocent.

Un père torturé par le remords qui se meurt lentement d’un cancer des poumons. Un fils en colère depuis des années qui se fait malgré tout violence pour assister aux derniers moments d’une figure masculine nébuleuse. Un roman humble, mais puissant.