Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Littérature»Littérature – Une affaire peut-être pas résolue
    Image tirée de l'illustration de couverture du livre

    Littérature – Une affaire peut-être pas résolue

    0
    Par Martin Prévost le 6 juillet 2017 Littérature

    Le plus récent roman de Daniel Poliquin, publié chez Boréal, s’intitule Cherche rouquine, coupe garçonne et raconte l’histoire de… ou plutôt des histoires… ou même pas d’histoire du tout, en fait. Ce sont plutôt des brouillons de personnages, plus ou moins élaborés, qui sont présentés au lecteur autour d’un squelette qui est une reprise, un peu légère, de l’affaire Coffin. Affaire qui, on s’en souviendra, s’est conclue par la pendaison d’un probable innocent.

    Habile dans ses descriptions, l’auteur utilise tantôt une langue châtiée, tantôt un français mâtiné du québécois le plus savoureux. On peine cependant à saisir pourquoi il fait le saut de l’un à l’autre et cela nuit à la fluidité du texte.

    Les liens avec le personnage de Bill Blewett (l’équivalent de Wilbert Coffin) sont parfois évidents et parfois forcés. On se demande pourquoi l’auteur a choisi de faire référence à une affaire judiciaire qui a été tellement médiatisée. Manquait-il d’inspiration pour attacher les ficelles de son histoire? Il est vrai que dans une société en mutation, le Québec des années soixante, la ribambelle de personnages choisie par l’auteur n’est pas aisée à asseoir à la même table: prêtre défroqué, mère célibataire, lesbienne, journaliste véreux, policier sans courage, voici quelques exemples de la faune que Poliquin tente de lier autour de la recherche d’une certaine vérité sur l’affaire Blewett, de la recherche d’une certaine vérité sur la nature humaine.

    Si certains personnages sont solidement construits, la psychologie des certains autres, au lieu d’être bâtie peu à peu, est régurgitée en bloc, comme si l’auteur craignait de manquer de temps pour s’y prendre de façon graduelle. Encore là, l’inégalité du ton déstabilise.

    Malgré la présence quasi constante d’une légèreté un peu dérangeante, c’est peut-être à la déclaration de culpabilité d’une certaine innocence, celle d’Odette (mère célibataire), celle de Jean-Jacques (prêtre défroqué), que nous convie l’auteur. Si c’était bien là son intention, nous pouvons alors dire: mission accomplie.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    28 avril 2022

    Les hommes, quatre fois plus représentés que les femmes dans la littérature

    10 août 2021

    Des histoires écrites par des enfants avec davantage de personnages masculins

    Des livres visibles de la tranche
    18 juin 2019

    Pour les lecteurs, le côté pratique est la clé

    Martin Prévost
    • Site web

    Martin Prévost fréquente la scène culturelle montréalaise depuis plus de trente ans. À titre de chroniqueur culturel, il a collaboré au magazine Paraquad durant deux ans et il est un fidèle de Pieuvre.ca depuis ses débuts. Ses intérêts vont du design à la danse contemporaine en passant par les arts du cirque, la musique du monde, la littérature, le théâtre, les arts visuels et le cinéma. Musicien amateur, il consacre la plupart de ses interventions pour Pieuvre.ca à la musique classique, de la musique de chambre à l’opéra.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Quand vos publications sur les médias sociaux peuvent affecter votre cote de crédit

    23 mai 2022

    Vancouver pourrait devenir une « ville de 15 minutes »

    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.