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    Accueil»Culturel»Littérature»Roman»C’est affreux… mais on veut savoir!
    Scott Thornley propose un nouveau roman, toujours publié chez Boréal.

    C’est affreux… mais on veut savoir!

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    Par Martin Prévost le 4 août 2022 Roman

    Il y a un peu plus d’un an, je critiquais Mémoire brûlée de Scott Thornley et j’allais jusqu’à dire que l’auteur avait réussi l’exploit de réinventer la manière d’imaginer un polar, de modifier les codes pour les rendre plus intéressants. C’est donc avec des attentes un peu démesurées que je me suis attaqué à Jusqu’à la moelle, son opus nouvellement traduit par Éric Fontaine, chez Boréal Noir.

    Thornley a-t-il à nouveau réinventé le style du roman policier? Bien sûr que non, mais ce n’était surtout pas nécessaire.

    Moins de personnages aux antipodes les uns des autres dans ce récit, mais toujours une façon efficace de les décrire en peu de mots. Quand Thornley mentionne le charme irlandais d’un preneur aux livres, il réussit à définir ce personnage sans même lui donner la parole. On l’imagine tout de suite gérer sa petite affaire en s’imaginant faire fortune. Il en va de même des descriptions de lieux ou d’objets : on dit ce qu’il faut, mais pas davantage.

    Dans Jusqu’à la moelle, l’inspecteur MacNeice enquête sur quatre meurtres répartis en deux histoires parallèles. Ses propres démons intérieurs ne sont jamais bien loin et il ne se donne toujours pas la permission de vivre une relation amoureuse bien que sa femme soit décédée il y a un bon moment. Fidèle au portrait déjà dessiné de son personnage principal, Thornley le montre posé, déterminé et surtout très humain. Cela donne lieu à une scène particulièrement surréaliste quand l’inspecteur établit tout un dialogue avec un jeune qui est sur le point de se suicider au lieu de tout simplement l’en empêcher. Il y a un travailleur social qui sommeille (pas tant que ça) dans l’inspecteur MacNeice et on aime ça.

    Peut-on parler d’efficacité dans l’horreur? Oui c’est possible et Thornley nous en fait la démonstration. Trois ou quatre phrases du journal intime d’un meurtrier suffisent à troubler le lecteur qui se demandera s’il souhaite vraiment poursuivre sa lecture. Heureusement, l’auteur sait doser les différents ingrédients pour éviter les haut-le-cœur. Et ce qu’il nous confirme, c’est que ça prend toute une dose d’humanité pour faire contrepoids à l’horreur dans tout ce qu’elle a de plus indicible.

    C’est à lire… jusqu’à la fin.

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    Martin Prévost fréquente la scène culturelle montréalaise depuis plus de trente ans. À titre de chroniqueur culturel, il a collaboré au magazine Paraquad durant deux ans et il est un fidèle de Pieuvre.ca depuis ses débuts. Ses intérêts vont du design à la danse contemporaine en passant par les arts du cirque, la musique du monde, la littérature, le théâtre, les arts visuels et le cinéma. Musicien amateur, il consacre la plupart de ses interventions pour Pieuvre.ca à la musique classique, de la musique de chambre à l’opéra.

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