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Drôle d’oiseau que le Misconduct de Shintaro Shimosawa, œuvre élégante qui est constamment amenuisée par la minceur et l’absurdité de son scénario, transformant ce suspense judiciaire en une plongée aux enfers ridicule qui se prend sans raison pour un film d’horreur.

Après Papa à la chasse aux lagopèdes (2008) à travers lequel le héros raconte à ses enfants comment il fuit le fisc, le cinéaste Robert Morin nous introduit dans la dimension éthique des paradis fiscaux avec Un paradis pour tous (2016) d’une manière clownesque « trash ».

Plagiat ou deuxième vie? Le débat est lancé, mais cette farandole d’inventivités techniques épate à l’usure cette redite qui finit par manquer cruellement de souffle tout comme de fraîcheur.

Un film démontrant l’intolérable doit-il par défaut avoir le même effet sur son spectateur? C’est la question qu’on finit par se poser, complètement lassé par l’expérience étouffante que nous fait subir Mon Roi, la dernière proposition de Maïwenn qui s’est valu un prix d’interprétation à Cannes, une récompense qui ne manque certainement pas de faire sourciller.

Alors que la réalité virtuelle prend peu à peu d’assaut notre 21e siècle, Hardcore Henry a envie de révolutionner le cinéma et d’offrir une proposition qui ne manque certainement pas d’audace. Dommage, toutefois, que ses tours de passe-passe soient tous sauf suffisants pour impressionner, lassant plus rapidement qu’autrement son spectateur au lieu de l’emplir d’énergie.

Après le grand nettoyage de l’univers étendu de Star Wars par Disney suite au rachat de Lucasfilm – ou plutôt sa mise à mort pure et simple -, il restait bien peu de contenus « officiels » divergeant des six (et maintenant sept) films. Heureusement, si le nouveau propriétaire a offert un Épisode VII sans grand frisson, la série Star Wars Rebels (Star Wars Rebelles au Québec) prouve que l’on peut innover sans se trouver trop coincés par les barrières existantes.

Entouré d’une distribution exemplaire, le grec Yorgos Lanthimos qui a troublé le monde entier avec son merveilleux Kynodontas (Dogtooth ou Canine) qui s’était rendu aux Oscars, s’est vu attribué le prix du Jury au dernier Festival de Cannes pour l’aussi romantique que perturbant The Lobster, son magnifique premier long-métrage en langue anglaise.