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Si l’idée de base d’Exophobia a certainement du bon, l’exécution laisse à désirer. Surtout dans un contexte où les jeux de tir rétro se comptent par dizaines, qu’ils ressemblent à Corridor 7 (ou Wolfenstein 3D) ou non. À éviter, donc.

Si l’ultime épisode vient en quelque sorte boucler la boucle, impossible de ne pas juger que The Umbrella Academy aurait mérité mieux comme dernière saison. Après tout, nous nous étions rapidement attachés à cette famille aussi dysfonctionnelle qu’étrangement adorable. Mais il y a sans doute une limite au nombre de fois où l’on peut à la fois détruire l’univers et le sauver de nous-mêmes…

Le Comte de Monte Cristo possède les bases d’une savante comédie, mais on a choisi le sérieux, ici. Reste alors à chaque spectateur de décider s’il adhère ou non à l’ensemble, devant cet étalage compétent de talent, mais dont les chemins empruntés peinent souvent à convaincre véritablement, au-delà de ce mirage de bonne fortune.

En regardant Borderlands, on se dit que la chose est bien dommage, car il y a une telle énergie qui se dégage à la fois de cet univers – qui est vibrant, créatif et coloré – et des personnages qu’on a presque envie de se dire qu’on voudrait leur donner une deuxième chance. À condition, bien sûr, de leur trouver un cinéaste qui aura plus à coeur l’univers et ce qui le compose que le résultat qu’il est possible d’en tirer.

Bref, en l’état, CyberCorp ressemble trop à beaucoup d’autres titres ayant chacun leur avantage pour être en mesure de se démarquer. Peut-être que le jeu trouvera son salut dans des ajouts et des modifications apportées au cours de la suite du développement. Peut-être qu’il est nécessaire d’y jouer en mode coopératif pour s’amuser vraiment. Mais pour l’instant, l’ensemble de la chose a des teintes un peu trop beiges pour son propre bien.

J’ai été agréablement surpris par The Fall Guy, un film qui accorde aux cinéphiles un regard privilégié sur la façon dont les long-métrages sont faits, et ce long-métrage de David Leitch plaira autant à ceux et celles qui apprécient autant l’action débridée que la comédie.

Toujours un sans faute sur le plan de la technique, Saving Private Ryan demeure un film marquant de l’histoire hollywoodienne. Force est d’admettre, toutefois, que l’esbroufe visuelle ne remplace pas un scénario très ordinaire et des personnages peu attachants que l’on fait disparaître au compte-gouttes, sans que cela ne nous affecte réellement.