Nous entrons dans la salle, un écran qui semble retransmettre une image filmée est là. Nous attendons un moment. La webcaméra finit par se retourner sur un groupe de jeunes filles. Elles sont assises dans ce qui semble être une petite pièce remplie de plantes tropicales. Elles nous regardent, immobiles. On s’interroge sur ce qui se passe ou va passer. Une musique pop se met à résonner. Cela dure longtemps, très longtemps. Le regard est insistant, un certain malaise s’installe.
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Difficile de croire que l’on pourrait qualifier une même chose à la fois de nonchalante et d’extrême. C’est pourtant ce que nous propose le dramaturge Étienne Lepage avec La logique du pire, sa toute dernière création qu’il a montée avec l’aide du chorégraphe Frédérik Gravel. Présentée sous forme de capsules, la pièce met en scène cinq personnages qui nous narrent une série de fragments de vie. D’un humour noir, ou devrais-je plutôt dire gris, leurs récits font souvent rire, mais surtout réfléchir.
Comment critiquer Romeo Castellucci, maître de son genre? Chez les artistes de la scène contemporaine, c’est unanime, les pièces de Castellucci sont si singulières et puissantes qu’on ne peut qu’admirer son travail.
Le Théâtre Parenthèse se concentre sur l’unicité du comédien et sur son jeu créateur à partir de l’appropriation de l’histoire et de la culture de chacun. La compagnie présente la Soirée Blanche, les 3, 4, 10, 11, 17, 18 juin à leur local dans le quartier Rosemont. Un événement où les comédiens jouent des textes écrits par des amateurs.
Cette année, le OFFTA dédie une partie de sa programmation à la création autochtone. Au Monument National se joue Tsekan, des Productions Onishka fondées par Emilie Monnet.
François vit avec Mathilde, ils s’aiment et pourtant ça ne se passe pas bien entre eux. Manifestement Mathilde voudrait que François change. Elle lui demande d’être ce qu’il n’est pas et surtout ce qu’il n’a jamais été, pas même quand ils se sont rencontrés.
Chaque année, les spectacles des finissants de l’École nationale de cirque font dresser les poils des bras. Leur qualité et remarquable et les finissants circassiens sont emplis de fierté. C’est magnifique à voir, mais c’est surtout un spectacle à ne pas manquer.
Quartier décimé, quartier pauvre, souvent uniquement ramené à ce qui fut jadis, Centre-Sud est un endroit pas comme les autres auquel la documentariste et cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette et l’acteur et comédien Émile Proulx-Cloutier donnent vie sur les planches de l’Espace libre.
Sur la scène de La Chapelle, deux hommes s’affrontent dans un tournoi dont les règles, pourtant bien précises, finissent par être perverties selon le bon vouloir de l’arbitre. Et dans la salle, le public se prend au jeu. Du moins, pour un temps.
Produit par…Les Improduits, l’événement a lieu environ deux fois par année. L’idée d’ImproCirque est de proposer une nouvelle manière de présenter du cirque contemporain, de découvrir ses disciplines et ses artistes en tous genres.