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Jeudi soir, le 7 juillet, à la Tohu, c’était soir de première pour la septième édition du festival Montréal complètement cirque. Première soirée du festival et aussi première mondiale de Transit, deuxième spectacle de la troupe Flip FabriQue, originaire de Québec.

Tous ceux pour qui le nom « Hochelaga » évoque autre chose que l’appellation amérindienne de la ville de Montréal risquent de trouver leur compte à la 8e édition de Zone Homa du 19 juillet au 27 août. La cérémonie d’ouverture du festival d’arts scéniques le 7 juillet a fait salle comble à la maison de la culture Maisonneuve, sous le thème « Jeux olympiques + jungle ».

Lors de la première, le 28 juin, le Théâtre St-Denis est plein. Tout le monde semble attendre cet événement avec impatience. Sur le programme du spectacle ainsi que sur le site internet du festival Juste pour rire, producteur du spectacle, on peut lire qu’il s’agit de « La plus grandiose comédie musicale jamais produite par Juste pour rire ».

Adaptée d’une nouvelle épistolaire de l’écrivaine Kathrine Kressmann Taylor, la pièce Inconnu à cette adresse raconte avec brio et émotion la montée du nazisme en Allemagne de 1932 à 1934, par le prisme de la relation entre Martin l’Allemand et Max le Juif. Au fil d’une vingtaine de lettres poignantes, on assiste, émus, à l’effritement de leur amitié… jusqu’à son effondrement brutal. Condensé d’émotions, tension maximale, puissance dévastatrice, dénouement saisissant, pur coup de cœur!

Nous entrons dans la salle, un écran qui semble retransmettre une image filmée est là. Nous attendons un moment. La webcaméra finit par se retourner sur un groupe de jeunes filles. Elles sont assises dans ce qui semble être une petite pièce remplie de plantes tropicales. Elles nous regardent, immobiles. On s’interroge sur ce qui se passe ou va passer. Une musique pop se met à résonner. Cela dure longtemps, très longtemps. Le regard est insistant, un certain malaise s’installe.

Difficile de croire que l’on pourrait qualifier une même chose à la fois de nonchalante et d’extrême. C’est pourtant ce que nous propose le dramaturge Étienne Lepage avec La logique du pire, sa toute dernière création qu’il a montée avec l’aide du chorégraphe Frédérik Gravel. Présentée sous forme de capsules, la pièce met en scène cinq personnages qui nous narrent une série de fragments de vie. D’un humour noir, ou devrais-je plutôt dire gris, leurs récits font souvent rire, mais surtout réfléchir.

FTA

Comment critiquer Romeo Castellucci, maître de son genre? Chez les artistes de la scène contemporaine, c’est unanime, les pièces de Castellucci sont si singulières et puissantes qu’on ne peut qu’admirer son travail.