Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Festivals»Montréal complètement cirque»The Elephant in The room – Le huis clos burlesque années 30 du Cirque Leroux
    Photo: Frank W. Ockenfels

    The Elephant in The room – Le huis clos burlesque années 30 du Cirque Leroux

    0
    Par Mathilde Perallat le 11 juillet 2016 Montréal complètement cirque, Théâtre / Cirque

    Mathilde Perallat

    Dans le cadre du Festival Montréal complètement cirque, la nouvelle compagnie française Le Cirque Leroux est invitée au Théâtre Outremont pour six représentations qui promettent un franc succès.

    Huis clos feutré entre vaudeville, cinéma hollywoodien et cabaret burlesque, voilà une pièce brillante comme on n’en avait pas vu depuis longtemps en cirque contemporain!

    Ambiance années 1930; nous sommes dans le salon tapissé de Betty Barick le soir de son mariage. Miss Betty, la femme hystérique et machiavélique, et les trois dandys que sont son mari, son amant et son majordome s’y livrent à des confrontations qui se transforment in fine en acrobaties de haut niveau. Monsieur Barick fait tout pour plaire à sa femme, que cela agace prodigieusement, et qui voudrait bien se débarrasser de lui. L’amant transi s’applique à séduire Betty, pour le principe, alors qu’il semblerait que son cœur batte aussi un peu pour le valet. Ce dernier est quant à lui tributaire des évènements et se fait balader. Autant de configurations propices à des numéros en duo, à trois ou de la troupe au complet.

    Les quelques dialogues – qui ne font habituellement pas très bon ménage avec le cirque – sont suffisamment légers et humoristiques. Les gags sont des classiques du clown et du théâtre. Exécutés avec subtilité, ils fonctionnent merveilleusement. La première partie, plus théâtrale, peut sembler un peu longue passé l’émerveillement des débuts. Laissez-vous plonger dans leur univers, la suite saura vous réjouir avec tout le cirque nécessaire.

    Délicatement amenées, les séquences de main à main, de banquine et d’équilibre forment des images d’une poésie surprenante qui détonnent avec la mise en scène burlesque des scènes du début. Les conceptions lumière et musicale participent grandement à ces changements constants de ton. Soudain, les corps prennent le pas sur le verbe. Tout en douceur, les liens se créent, les corps s’enlacent, s’enveloppent, jouent, pour créer des danses acrobatiques superbes.

    Tout dans ce spectacle est adresse et ingéniosité. Certains tableaux sont pure élégance, on se croirait plongés dans une peinture antique. D’autres sont dignes de scènes tout droit sorties d’un film muet du Hollywood de 1930.

    Il est rare de voir réunis profondeur de jeu, humour, excentricité et poésie dans un spectacle d’un tel niveau technique. Car nous sommes au cirque et il ne faut pas oublier la performance. Les quatre artistes, diplômés de l’ENC et de l’École de Bruxelles, sont absolument éblouissants du début jusqu’au final explosif, tous ensemble sur le mât chinois.

    On en ressort ébloui d’avoir été témoin de tant de beauté, émerveillé par ces corps et leurs capacités qu’on imagine illimitées, rafraîchi par une heure quinze de fantaisie. À peine sorti, on aimerait s’y replonger pour s’en imprimer les images dans un coin de la tête.

    Une belle réussite ! Et un signe très encourageant pour l’évolution de la dramaturgie dans le cirque contemporain.

    Pour tous.

    Au Théâtre Outremont dans le cadre de Montréal complètement cirque

    Vendredi 8 juillet — 20 h
    Samedi 9 juillet — 20 h
    Dimanche 10 juillet — 16 h
    Lundi 11 juillet — 20 h
    Mardi 12 juillet — 20 h
    Mercredi 13 juillet — 20 h

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    19 mai 2022

    Kooza : l’appel de l’enfance

    15 mai 2022

    La chair de Julia, un superbe retour de Julie Vincent à Montréal

    10 mai 2022

    Célébrer la vie avec Kooza, du Cirque du Soleil

    Mathilde Perallat
    • Site web

    Mathilde Perallat vient de France, et plus particulièrement de Provence. Avant de s’installer à Montréal, elle a passé plusieurs années dans la capitale culturelle française où elle s’est nourrie de théâtre, de danse et de cirque en forte quantité – autant que de qualité. C’est aussi par sa propre pratique des arts du cirque, en tant que danseuse aérienne, qu’elle est tombée amoureuse des arts de la scène. Formée en sociologie et en gestion, et doctorante à Concordia dans une recherche sur le rôle social que peut porter le cirque, Mathilde s’inspire et nourrit son âme et son esprit de spectacles en tous genres tout en continuant à se forger un esprit critique, cette critique qui fait si bien la réputation de son pays, pour le meilleur et pour le pire. Elle sait néanmoins mettre de l’eau dans son vin (selon les circonstances) et tente de donner des avis qui mesurent regard personnel et mise en perspective, toujours dans une grande ouverture.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Quand vos publications sur les médias sociaux peuvent affecter votre cote de crédit

    23 mai 2022

    Vancouver pourrait devenir une « ville de 15 minutes »

    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.