
Rather a Ditch, le train n’est pas passé
Clara Furey, qui n’est plus à présenter sur les scènes montréalaises, joue sa nouvelle création, Rather a Ditch, au Festival TransAmériques (FTA).
Mathilde Perallat vient de France, et plus particulièrement de Provence. Avant de s’installer à Montréal, elle a passé plusieurs années dans la capitale culturelle française où elle s’est nourrie de théâtre, de danse et de cirque en forte quantité – autant que de qualité. C’est aussi par sa propre pratique des arts du cirque, en tant que danseuse aérienne, qu’elle est tombée amoureuse des arts de la scène. Formée en sociologie et en gestion, et doctorante à Concordia dans une recherche sur le rôle social que peut porter le cirque, Mathilde s’inspire et nourrit son âme et son esprit de spectacles en tous genres tout en continuant à se forger un esprit critique, cette critique qui fait si bien la réputation de son pays, pour le meilleur et pour le pire. Elle sait néanmoins mettre de l’eau dans son vin (selon les circonstances) et tente de donner des avis qui mesurent regard personnel et mise en perspective, toujours dans une grande ouverture.
Clara Furey, qui n’est plus à présenter sur les scènes montréalaises, joue sa nouvelle création, Rather a Ditch, au Festival TransAmériques (FTA).
Se prendre, présentée dans le cadre du OFFTA, est une pièce pour appartement dans laquelle deux artistes-acrobates nous invitent à les regarder se rencontrer, de tâtonnements sensibles à rapprochements intimes.
Dans Introduction à la violence, premier opus de son nouveau cycle de création présenté la semaine dernière à l’Usine C, Marie Brassard nous emmène dans une épopée fantastique. Elle nous entraîne dans les limbes de son imaginaire, entrelacement de fantasmes et de démons.
Ils se promènent depuis plus de sept ans déjà sur les planches des théâtres pour donner le signal, ces cinq garçons en parka. Né de travaux exploratoires pendant les cours au Conservatoire de Liège en Belgique, le spectacle Le signal du promeneur, une cacophonie joyeuse du Raoul collectif présentée à l’Usine C, est un acte politique, presque utopique, une invitation à la résistance. Une sorte de cri de détresse pour un réveil poétique des consciences.
Pendant quelques jours à l’Agora de la danse, quatre danseurs incarnent sur scène ce que c’est d’être danseur. Et un jour, de ne plus l’être, dans le spectacle De la glorieuse fragilité.
Collaboration entre la directrice de l’Usine C, Danièle de Fontenay, et Hubert Colas, auteur à…
Cette année encore, le festival Phénomena a pris ses quartiers dans divers lieux artistiques de Montréal, avec une programmation aussi éclectique qu’à l’habitude.
À l’Agora de la danse, il est possible, pendant trois jours, d’être le danseur/ la danseuse d’une pièce chorégraphique. On vous recommande vivement d’aller jouer!
L’Espace Libre présente une nouvelle et dernière fois Pôle Sud, d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Emile Proulx-Cloutier. Objet atypique du théâtre québécois, la reprise joue une fois encore à guichets fermés lors de cette ultime tournée.
La FTA a invité la dernière pièce du néerlandais Ivo van Hove, une réflexion intense sur le pouvoir à partir de trois pièces de Shakespeare, compressées en « seulement » quatre heures trente de spectacle.