Le concept unidimensionnel de Vous êtes animal aurait pu être clos en une trentaine de minutes. Au lieu de cela, on étire le « plaisir » pendant 1h40, toujours avec ce vernis de « documentaire théâtral » qui a fait son temps.
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Cela fait beaucoup de choses. Trop, peut-être. Non pas qu’on se perde dans le fil de la narration qui est très compréhensible et maîtrisé, mais la tentative de répondre à tous les clichés en insufflant un peu de bon et de mauvais à chaque personnage est un peu factice.
On navigue dans un flou tout au long de la pièce, sans jamais savoir si l’on doit prendre tout cela au sérieux, ou s’il s’agit plutôt d’une oeuvre destinée à nous faire rire.
Avec un peu de rodage supplémentaire, je suis sûre que le public de Montréal l’appréciera encore plus l’année prochaine, pendant le temps des Fêtes, où il nous est donné de réfléchir aux rituels amicaux et religieux qui se pratiquent partout et par tous, ou presque.
Chaque séquence drôle ou poétique est éblouissante de beauté, légère, joyeuse et suscite l’imagination. Air Play est une vraie réussite, une envolée qui fait du bien.
Moby Dick a déjà été représenté au théâtre, et souvent de manière grandiose. Mais ici, avec le soin qui est donné à chaque détail et en particulier à tous les personnages qui peuplent le navire et qui ne sont que des êtres de bois et de chiffons, il semble que l’émotion soit amplifiée et démultipliée.
Beaucoup de créativité dans des détails comme la couleur des langues ou d’autres… Il faut regarder partout et ne pas trop chercher la logique de la narration. Les chœurs sont là pour émouvoir, plus que pour raconter.
Malgré de petits accrocs, Run de lait est un documentaire théâtral qui devrait être obligatoire pour l’ensemble des Québécois, qu’ils soient des politiciens ou de simples citoyens; après tout, cette industrie est intégrée à notre génétique, en quelque sorte. Raison de plus pour savoir comment elle fonctionne et ce qui la menace.
Ce sont les accusations contre les régimes en place en France qui répondent à la non-question de qui a tué le père du protagoniste, auteur du texte. Car le titre ne comporte pas de point d’interrogation.
Ultimement, Si jamais vous nous écoutez propose une expérience théâtrale qui sort très agréablement du moule, mais qui aurait peut-être gagné à repousser davantage le cadre, histoire de véritablement plonger dans l’espace profond.