Ultimement, Si jamais vous nous écoutez propose une expérience théâtrale qui sort très agréablement du moule, mais qui aurait peut-être gagné à repousser davantage le cadre, histoire de véritablement plonger dans l’espace profond.
Browsing: Théâtre / Cirque
Peut-être la pièce a-t-elle besoin de se roder. Les acteurs sont irréprochables, pourtant. Je n’y ai pas ressenti la légèreté que j’y espérais, les bons mots et jusqu’à l’ironie qui atteint Molière lui-même.
Malaise dans la civilisation est un spectacle audacieux dans son intention et tout à fait réussi dans sa réalisation. Difficile de s’empêcher de rire du début à la fin. Et pourtant rien n’est drôle.
« On trouvait intéressant d’amener sur scène cet objet de grande éternité de notre espèce, et de l’invoquer sur scène », indique Maxime Carbonneau, en parlant des golden records des sondes Voyager.
Cette histoire particulièrement touchante nous est racontée de façon brillante par deux artistes extrêmement doués qui nous éblouissent avec leur façon originale de sauter, de voler, tout en en nous faisant rire.
Tout est magnifique dans ce spectacle. La mise en scène est finement réglée, les décors, les éclairages et la musique parfaits. Quant aux artistes, ils sont tous plus talentueux les uns que les autres et se produisent, non seulement sans filet, mais au plus près du public.
La pièce Duo en morceaux, présentée au théâtre aux Écuries, est conçue autour de treize moments clés de l’histoire d’amour de Philippe et Clémentine. Mais chaque représentation n’en propose que sept parmi les seize, six tirés au hasard par les spectateurs et un offert comme un boni, à leur discrétion.
Le bureau de l’APA est à suivre dans ses propositions. Je parierais bien qu’on s’y amuse beaucoup au moment de la conception de ses spectacles, car ce plaisir est parfaitement ressenti lorsqu’on y assiste.
Est-ce que l’écriture fut un tel calvaire à cette époque pour Dédé Fortin? L’album Dehors Novembre, œuvre testament? Vander esquivera cette avenue d’inutiles pronostics, évoquant qu’une ébauche de quatrième album était dans l’air du temps.
« On se rend compte qu’il y a une ouverture, mais aussi une prise de conscience par rapport au fait que le théâtre que nous créons est aussi intéressant et aussi bon que le théâtre non autochtone… »