1995 fait le travail. Et avec de petits détails non négligeables ici et là, même sous-développés, le film parvient à justifier une certaine pertinence. Combien de temps suivrons-nous Trogi dans ses aventures? Dur à dire, mais pour l’instant, on s’accroche avec lui et on se surprend à s’intéresser à comprendre pourquoi il est devenu qui il est devenu.
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L’oeuvre est une étude sociologique des gens ordinaires, ceux qui peuplent nos journées sans que nous en gardions vraiment le souvenir. Et en ce sens, l’effort est intéressant, même si on aurait volontiers pris un peu plus d’étrangeté, un peu plus de bizarre, voire un peu plus d’émotions.
Twister était assurément en avance sur son temps, alors que les changements climatiques donnent de nos jours naissance à des saisons des tornades de plus en plus dévastatrices, et cette version remastérisée en ultra-haute définition constitue le prétexte parfait pour voir (ou revoir) l’un des meilleurs films catastrophe jamais réalisés.
Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent les longs-métrages THE SILENT PLANET, de Jeffrey St Jules, et THE BEAST WITHIN, d’Alexander J. Farrell, ainsi que les courts-métrages ASTRONOTS, d’Andrew Seaton, et PRETTY SAD, de Jim Cummings.
Une proposition comme celle-là n’arrive pas tous les jours et même si beaucoup essaieront d’en copier le modèle, c’est fort probablement une occasion qui ne reviendra plus jamais (ce sera difficile de réunir avec autant de timing tous les éléments gagnants pour un succès comme celui-ci). Deadpool & Wolverine ne changera pas le monde, mais il offre tout un divertissement.
Malgré ses défauts, Cube Zero a certainement la main plus heureuse que son prédécesseur, et représente une exploration intéressante d’un monde dystopique où l’emprisonnement est non pas synonyme de peine à purger, mais plutôt de mort garantie. Et dans le contexte actuel, les cinéphiles pourraient peut-être y trouver un signe avant-coureur inquiétant.
Déjanté, mais vraiment pas dans le bon sens du terme, Hypercube est un mauvais rêve éveillé qui ne mérite franchement pas d’être vu. Si l’on veut vraiment plus de Cube, il y a toujours Cube Zero, qui fera d’ailleurs l’objet de sa propre critique. Autrement, si l’on souhaite écouter un film nul, autant en prendre un qui soit au moins un peu drôle. Bref, passons notre tour.
Toujours plus excessive, avec un rythme assez rapide pour éviter que l’on s’essouffle ou que l’on devienne triste en pensant aux équivalences avec la situation actuelle, aux États-Unis, The Boys, saison 4, s’effondre malheureusement dans les dernières minutes de son huitième – et dernier – épisode. On ignore franchement si on écoutera la cinquième déclinaison.
Cube est, malgré ses travers, un très bon film exploitant cette peur d’une machine aussi humaine qu’artificielle, une prison abstraite, mais que l’on imagine tout à fait nos congénères être capables de construire. D’ailleurs, le très bon The Platform reprenait une formule similaire. Ce journaliste évoquait justement, dans sa critique de l’époque, la structurelle terrifiante du Cube…
Si vous cherchez un film de vampires qui, sans se prendre au sérieux, réussit tout de même à sortir des sentiers battus, vous ne serez certainement pas déçu avec Abigail, une œuvre aussi sanglante que comique.