Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

Plongée créative dans l’originalité, Le cœur de madame Sabali permet d’insuffler un vent singulier au cinéma québécois dans un registre semblable au cinéma de Stéphane Lafleur, lui volant d’ailleurs Francis La Haye au passage. C’est également l’occasion de voir de nouveau briller la grande Marie Brassard, une collaboration souhaitée par le cinéaste qui est un peu à l’origine du projet tel que Ryan McKenna nous l’a raconté lorsque nous l’avons rencontré.

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Depuis Control, son singulier mais senti biopic en noir et blanc sur Ian Curtis, le chanteur de Joy Division, le photographe et réalisateur de vidéoclips devenu cinéaste Anton Corbijn continue de fasciner avec son rythme unique qui fait travailler ses spectateurs. Si Life, son incursion dans l’âge d’or d’Hollywood, n’est peut-être pas son effort le plus convaincant, il n’en demeure pas moins une chronique qui mérite le coup d’œil.

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Brian Helgeland est difficile à saisir. Depuis son Oscar de scénarisation pour L.A. Confidential, il partage son talent à l’écrit et à la réalisation pour le meilleur et pour le pire et si son plus récent effort avait tout pour être prometteur, disons que Legend tombe ultimement à plat.

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Anna Boden et Ryan Fleck sont deux génies du cinéma indépendant qui viennent une fois de plus épater avec un film qui est toujours très loin de ce qu’il semble être aux premiers abords. Écrit avec une grande finesse, Mississippi Grind, désormais disponible en DVD, est certainement l’une des plus belles surprises de l’année.

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Spotlight ne s’attaque pas à un sujet facile et, Dieu merci, il n’a pas pour autant voulu faciliter la tâche aux spectateurs, lui exigeant un maximum de concentration pour s’intéresser pleinement à la totalité de son dossier. Comme toute audace a ses rétracteurs, c’est peut-être également cette persistance à ne pas faire dans le mélodrame ou les clichés qui empêchera les foules à s’enthousiasmer pleinement. Néanmoins, ce même entêtement hissera certainement l’œuvre parmi les plus fascinantes de l’année.

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Si l’on oublie les rumeurs de suite ou de tout autre antépisode envisageables à la Harry Potter pour ceux qui ne sont pas capables de tourner la page (et là on ne parle pas nécessairement de celles des romans dont ces franchises sont issues), ce nouveau volet nous offre au moins une satisfaction: celle de pouvoir crier à gorge déployée, telle une Jennifer Lawrence en pleine hystérie (état commun pour son personnage Katniss dans la série), qu’enfin, oui, enfin! C’est terminé!

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Il est toujours excitant de se sentir à l’aube de quelque chose de très grand et, à l’image de l’animal qu’ils ont choisi pour les représenter, le très grand projet de Québécor lance son premier événement qui en impose par son audace et son ambition. Pendant trois jours, ce sera donc une opportunité en or de découvrir ou de redécouvrir dans toute leur splendeur des monuments du cinéma francophone, un nouveau rendez-vous qui va certainement croître avec les années!

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Ce qui est intéressant avec la fascinante et talentueuse Valérie Donzelli, c’est que même dans ses essais moins réussis, elle persiste et s’offre une vision singulière du cinéma qui n’est pas fait pour plaire à tous les publics. Détesté à Cannes et voyant sa date de sortie repoussée dans son propre pays d’origine, ce long-métrage présenté lors du plus récent festival Cinémania de Montréal a néanmoins la capacité de faire battre les cœurs à ceux qui oseront s’y abandonner.

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« Mais qu’a-t-on bien pu leur offrir? » est probablement la question la plus instantanée qui vient en tête lors du supplice qu’on ressent lors de l’écoute de Love the Coopers, énième tentative de faire vivre l’ambiance des fêtes au grand écran à l’aide d’une distribution de premier ordre. L’ensemble s’avère si pathétique et pitoyable qu’on ne peut que se désoler de voir autant d’acteurs savoureux se réduire en miettes pendant qu’Hollywood le vilain les massacre dans une maison en pain d’épice si mal construite qu’elle menace de s’écrouler à tout instant.

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