Véritable célébration foncièrement urbaine, quoiqu’aux accents plutôt mélancoliques, Volta est un hymne à la vie vibrant. Sauf que soyons francs, au-delà des acrobaties attendues de la part du Cirque du Soleil, on vient d’abord et avant tout pour la musique de Anthony Gonzalez, alias Monsieur M83, et on reste pour l’époustouflant numéro de BMX.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Les vedettes de la chanson française ne l’ont pas facile au grand écran, puisqu’on trouve bien peu d’œuvres à la hauteur de leur carrière, alors que cette parenthèse sur Dalida devient rapidement d’un ennui assommant. Comme quoi, ce n’est pas tout le monde qui a envie d’oser quelque chose d’éclaté, comme le Gainsbourg de Joann Sfar.
Annoncé comme un vent de fraîcheur dans le cinéma de genre, l’intrigant Colossal met effectivement beaucoup de coups de vent en scène, mais pour finalement bien peu de remous dans les terrains qu’il ose bien titiller.
Cinéaste d’exception de thèmes pourtant d’un grand classicisme, James Gray s’est taillé un nom en romançant sa vision du monde dans quelque chose d’aussi brutal que romanesque. Et dans toute l’ironie qui le compose, tout comme qui compose son cinéma, c’est avec sa fresque la plus grandiloquente et ambitieuse à ce jour qu’il pourrait bien, avec le splendide The Lost City of Z, avoir créé l’une de ses œuvres les plus intimistes à ce jour.
Le coup de cœur pour Josiane Aubuchon, cette diplômée de l’École nationale de l’humour de la cohorte de 2012, est immédiat. L’injustice veut toutefois que son irrésistible personnalité aussi rassembleuse qu’extrêmement talentueuse pour raconter des histoires du quotidien avec la fougue d’un conteur d’histoires d’un autre temps soit encore trop peu connue du grand public. Espérons qu’avec son premier spectacle solo intitulé La veillée d’Aubuchon, l’humoriste saura se tailler davantage la place qui lui revient en humour.
François Ozon continue de surprendre et de dérouter avec Frantz, cette ode à la beauté sur fond de drame, d’histoire et d’horreur pour faire hommage au septième art à sa façon. Un film touchant fait avec élégance.
C’est peut-être par pur hasard ou dans un clin d’œil du destin pour passer le flambeau, mais c’est sous la pluie mardi matin qu’a été dévoilé aux médias Volta, la plus récente création sous chapiteau du Cirque du Soleil, prenant l’affiche moins d’un an après Luzia, qui était, on le rappelle, la première production en tournée à incorporer l’eau au sein même du spectacle.
Deux champions du box-office se disputent les tablettes des magasins et des vidéos dès mardi. Une belle chance pour les retardataires de rattraper deux dérivés, l’un, d’une des franchises les plus lucratives de tous les temps, l’autre, d’une des téléséries marquantes de la culture québécoise.
Les Power Rangers ont toujours été synonymes de créativité, de folies, de liberté et, surtout, d’aventures tordues, peu importe les limites de notre logique, ou du quelque peu de réalisme qu’il reste au genre fantastique ou à la science-fiction. Les choses ont bien changé, puisque cette nouvelle version de la populaire franchise, adaptée visiblement pour les jeunes adultes d’aujourd’hui, est tellement formatée et torturée qu’on se demande longtemps où diable est passé le plaisir d’antan.
Adapté d’un roman graphique par l’auteur lui-même, Wilson aurait dû être amusant, éclaté et réfléchi, ce qu’il n’est que bien peu, malgré le bon vouloir de toute l’équipe autant devant que derrière la caméra.