Créé dans l’urgence, The Post est indubitablement un film nécessaire en raison du climat politique actuel. Le hic, c’est qu’il semble plus intéressé à rafler des prix au lieu de véritablement créer un mouvement et une réflexion sur l’importance de la liberté d’expression de la presse, le rendant du coup aussi ennuyant que prétentieux.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Jusqu’où un biopic peut-il aller, entre la dérision et la rédemption, pour trouver son équilibre? La réponse ne se trouve pas nécessairement dans l’explosif I, Tonya, qui ne sait pas toujours sur quel pied patiner, n’en déplaise à l’énergie électrisante de sa distribution.
On le sait, Aaron Sorkin est de loin le scénariste le plus brillant et remarquable de sa génération, maniant l’intelligence comme personne et les mots et les dialogues comme un véritable dieu.
Nul doute que All the Money in the World passera à l’histoire pour la controverse qui l’entoure. Dommage, toutefois, qu’on continuera de parler encore et encore d’un film qui ne mérite décidément pas autant d’attention.
Avec sa deuxième proposition à Montréal pour cette année, le Cirque du Soleil prouve plus que jamais qu’il a envie de se réinventer, tout en ne perdant pas ce qui fait la magie et la réussite de son univers. Loin d’être réservée dans ses ambitions, l’entreprise originaire de chez-nous aborde pour la première fois le monde de glace et met ses patins pour nous en mettre plein la vue.
Il pourrait sembler facile, voire exagéré, de crier au génie et au chef-d’œuvre pour une œuvre qu’on attendait déjà de pied ferme, et à propos duquel la rumeur aurait difficilement être plus favorable.
Si les comédies québécoises et les suites ont la cote, on mise toutefois sur l’originalité pour terminer l’une des années cinématographiques les plus lucratives depuis belle lurette. Reste à voir si les valeurs sûres sur lesquelles on mise sauront rallier le public pendant cette période où l’on aime tant se rassembler et… se cajoler.
Qu’on le veuille ou non, alors qu’on croyait l’avoir oublié, Antonio Banderas est en train de se recycler peu à peu en un genre de Jason Statham des séries B et a indubitablement du plaisir à jouer dans des productions inconnues dont personne n’a entendu parler.
Un peu à la manière de Tarantino, disons que le nom de Guillermo Del Toro possède une très grande influence en ce qui a trait au cinéma de genre. Le voilà de retour avec une œuvre qui risque de rendre sceptiques ses fidèles, mais jeter au plancher tous ceux qui jusqu’alors doutaient de lui. Il n’y a pas de doute, The Shape of Water est là pour plaire, coûte que coûte.
Avec une offrande par année depuis des décennies, on le sait depuis longtemps qu’avec Woody Allen, il faut en prendre et en laisser. Toutefois, il est habituellement confortable de le retrouver alors qu’il expose ses très nombreuses névroses à l’écran, qu’il se mette en vedette ou utilise un avatar pour se personnifier.