Des résidents expulsés de logements où ils vivaient depuis des années. Des immeubles repris et rénovés sous de faux prétextes pour en tirer davantage de revenus. La multiplication des tours de condominiums, souvent au mépris de la beauté du paysage ou de l’aménagement urbain. La cinéaste Carole Laganière livre une charge documentaire contre la gentrification montréalaise dans Quartiers sous tension.
Auteur/autrice : Hugo Prévost
Quelques jours après la parution de la bande-annonce de sa troisième saison, le moment est idéal de se plonger, ou replonger, dans Mr. Robot, une étrange télésérie mélangeant piratage informatique, jeux de pouvoir et chaos finement orchestré.
L’île s’enfonce inexorablement: nos héros sauront-ils s’emparer des trésors et embarquer à bord de l’hélicoptère avant qu’ils disparaissent eux-mêmes sous les eaux?
Attaquer. Parer. Esquiver. Mourir. Recommencer. Est-ce que cela semble familier? On se croirait dans l’un des jeux de la série Dark Souls, développés par le studio From Software. Et pourtant, il s’agit plutôt d’Immortal Planet, conçu par teedoubleuGAMES, et qui a été lancé la semaine dernière sur la plateforme Steam.
Adapté du roman de Nikolaï Leskov, Lady Macbeth, qui prenait récemment l’affiche au Québec, est un film sur la passion, la colère, le meurtre… mais surtout sur l’ennui. L’ennui ressenti par le personnage principal, certes, mais aussi – hélas! – l’ennui qu’éprouve le cinéphile à l’écoute de ce long-métrage.
De l’énergie propre. Abordable. En quantités illimitées. Sans danger. Dans le cadre du festival Fantasia, la réalisatrice Mila Aung-Thwin présente Let There Be Light, la quête d’une machine capable d’accomplir une réaction de fusion nucléaire. Et surtout, une réaction de fusion qui dégage plus d’énergie qu’elle n’en consomme…
Comment décrire Les insouciants, plus récent roman de l’auteur d’origine montréalaise Peter Behrens? Faut-il parler d’une saga historique? D’une représentation du climat politique européen durant la période allant des premiers jours de la Grande Guerre à la veille de l’éclatement du deuxième conflit mondial? D’une histoire d’amour qui se déroule au mauvais moment, au mauvais endroit?
Ah, l’an de grâce 2006… Fort de son succès culte Morrowind, le studio de jeux vidéo Bethesda Softworks lance Oblivion, quatrième titre « officiel » de la saga The Elder Scrolls. Onze ans plus tard, le titre semble à jamais coincé entre la nostalgie éprouvée envers son prédécesseur et l’incroyable longévité et modularité de son successeur, Skyrim.
Geeks, nerds, accros, passionnés… ils sont toujours plus nombreux, s’entassent par dizaines, voire centaines de milliers dans divers centres des congrès à travers le monde pour célébrer leurs hobbys et leurs idoles, font tourner une véritable économie. Pourtant, à travers tous les produits dérivés, les costumes, les conventions, les compétitions, on retrouve un côté sombre: celui du sexisme et de la misogynie. Dans son documentaire Geek Girls, présenté cette fin de semaine au festival Fantasia, la cinéaste montréalaise Gina Hara tente de faire la lumière sur le sujet.
Les lecteurs d’ici lisent de plus en plus les auteurs d’ici; cette constatation résume, en substance, les données présentes dans l’étude Canadians Reading Canadians, republiée mercredi par BookNet Canada, organisme de surveillance des tendances littéraires coast to coast.