En avril dernier, leur nouveau tube Mogolu – « les gens en bambara » – est venu comme un réveil dansant, une ode à la découverte et au mouvement. L’une des trois compositions inédites de leur prochain album La vie est belle attendu pour septembre.
Auteur/autrice : Hélène Boucher
L’optimiste Bombino croit à un retour de la paix comme avant 2007, au Niger. Les tensions sociopolitiques se dissiperont un jour grâce au pouvoir de la musique… et de sa guitare!
« On est des femmes africaines sans barrières face au monde. On aimerait que les choses changent pour les femmes et on fait tout pour ça. Le monde change et on aimerait que la femme n’ait plus besoin de revendiquer sa féminité et des droits. »
Promesse d’élévation à la transe, Kin’Gongolo Kiniata innove par leur base rock-électro, à laquelle se ponctue des mélodies congolaises. La musique afro-beat, celle de Yemi Alade et Davido, rencontre aussi leur adhésion.
Pour les trois frères originaires d’Agadez, au nord du Niger – Moussa Ibrahim, Abdourahamane Ibrahim, Abdoulaye Ibrahim et le batteur Alghabid Ghabdouan – l’aventure canadienne qui leur est offerte pour une première fois relève d’une bénédiction.
À quelques jours de leur arrivée à Montréal, les maestros nagent en plein bonheur. Que réservent-ils à leur public outre-Atlantique? Un DJ set renouvelé, jamais exploré, comme à leur habitude. Et sûrement un clin d’œil à la culture musicale locale dont ils connaissent le label 7e Ciel et le rappeur Koriass.
C’est lors d’un lancement au Théâtre Fairmount que l’équipe a procédé au dévoilement de ce qui s’annonce, encore une fois, une expérience tout terrain, tout style musical.
Puisant dans son vaste répertoire, des premiers tubes, dont Ma gonzesse (1979), à Manu (1981) et Morgane de toi (1983), Renaud avait l’adhésion absolue de son public de tout âge à qui il a généreusement tendu le micro pour créer des chœurs infinis.
Griffe du festival, l’inédit le caractérise dans l’écosystème montréalais des événements culturels. On y met en lumière des textes en phase d’écriture, inachevés, pour le bonheur du public qui intercède dans sa gestation.
Sur la pièce Sira, la chanteuse clame la droiture de suivre une destinée loin des détours du chaos pour réaliser son plein potentiel. Et elle en incarne un modèle irréprochable pour les générations actuelles et à venir.