Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Arts visuels»L’arrivée tant attendue du post-impressionnisme au Musée des Beaux-Arts de Montréal
    Léon Pourtau (1872-1898), Scène de plage, 1890- 1893, huile sur toile. Collection particulière

    L’arrivée tant attendue du post-impressionnisme au Musée des Beaux-Arts de Montréal

    0
    Par Hugo Prévost le 1 juillet 2020 Arts visuels

    Il aura fallu attendre plusieurs mois, mais il sera finalement possible de s’émerveiller devant les tableaux de maîtres de la période postimpressionniste dans les galeries du Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM). Dès le 4 juillet, le public pourra découvrir Paris au temps du postimpressionnisme – Signac et les Indépendants, une exposition qui sera présentée jusqu’au 15 novembre.

    Théo Van Rysselberghe (1862-1926), Le Moulin du
    Kalf à Knokke ou Moulin en Flandre, 1894, huile sur
    toile. Collection particulière

    L’émotion était palpable, mardi, lors de la conférence de presse, alors que les responsables de l’exposition étaient plus qu’heureux de présenter le résultat de longues démarches visant à sélectionner, rassembler et accrocher les quelque 500 oeuvres présentées, le tout devant un parterre de journalistes socialement distants et portant le masque.

    Sous l’égide du peintre Paul Signac, quantité d’artistes influents de la fin du 19e et du début du 20e siècle se sont rassemblés à Paris, au Salon des indépendants, un lieu de diffusion « sans jury, ni récompenses », où il était donc possible de présenter ses oeuvres dans un contexte de liberté et d’autonomie.

    Pendant une trentaine d’années, d’abord, de 1884 à l’éclatement de la Première Guerre mondiale, ledit salon, où les artistes se ralliaient au leitmotiv « l’art pour tous! », accueilli un grand nombre de maîtres, et l’exposition montréalaise donne dans l’abondance, voire la surabondance pour explorer les différents courants picturaux de l’époque. Degas, Monet, Vlaminck, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Heckel, voire Picasso lui-même, et bien d’autres encore: tous ont rendez-vous dans la métropole québécoise.

    Paul Signac (1863-1935), Juan-les-Pins. Soir (première
    version), 1914, huile sur toile. Collection particulière.
    Photo Maurice Aeschimann, Genève

    Dans une orgie de couleurs qui tranche violemment – et fort agréablement, il faut le dire – avec la grisaille ambiante, les tableaux s’égrènent de salle en salle. D’abord teintées des codes de l’impressionnisme, les oeuvres évoluent peu à peu, à mesure que les techniques, les sujets, les époques changent. Des beaux jours quasiment pastoraux de la fin du 19e siècle, à la modernisation et à l’urbanisme croissants de la vie en société du début du 20e, jusqu’aux horreurs du premier conflit mondial, puis au retour d’un certain optimisme prudent après 14-18, les centaines d’oeuvres présentées se font le témoin de l’évolution d’un monde, de la transformation d’une Europe d’abord paysanne, puis métropolitaine, et enfin meurtrie, mais toujours présente.

    Il faut voir, aussi, ces variations de peintre en peintre, avec des toiles longuement travaillées, ou encore des dessins aux traits quasiment naïfs, croqués dans des paysages quasiment paradisiaques. Il y a aussi, à l’opposé, ces oeuvres excessivement sombres et violentes qui représentent l’incompréhensible boucherie de la guerre des tranchées.

    Maximilien Luce (1858-1941), L’Aciérie, 1899, huile sur toile. Collection particulière

    Avouons-le, il y a énormément à voir, à lire et à comprendre dans ce Paris au temps du postimpressionnisme. Le volume du contenu est peut-être trop important, d’ailleurs. D’autant plus que le musée propose aussi un superbe catalogue de plus de 300 pages rassemblant non seulement les oeuvres présentées, mais proposant aussi des textes explicatifs venant bonifier les tableaux exposés au musée. De quoi plonger dans l’étrange univers postimpressionniste pendant des heures… Dans les espaces du MBAM, toutefois, il faudra probablement faire un choix et privilégier certaines salles plutôt que d’autres, surtout que l’expérience de visite avec un masque sur le visage renforce non seulement le côté singulier de la chose, mais vient aussi grever la patience dont on pourrait faire normalement preuve en explorant une exposition si complète, si riche de sens.

    À voir (et à revoir), histoire de se laisser transporter.

    Encouragez-nous sur Patreon!


    Le virtuel s’invite au World Press Photo

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    10 septembre 2023

    Banksyland, ou l’art de rire des gens

    31 août 2023

    World Press Photo 2023: le photojournalisme comme outil de documentation et de sensibilisation

    1 août 2023

    Sexe, désirs, data, et confusion

    Hugo Prévost
    • Facebook
    • Twitter

    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Montréal complètement cirque
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    22 septembre 2023

    La violence kawaii d’AK-xolotl

    22 septembre 2023

    Providencia, un sans-faute théâtral aux Écuries

    22 septembre 2023

    Plus Donald Trump ment, plus les républicains le croient

    22 septembre 2023

    L’Érotisme de vivre : Catherine Ringer à fleur de chair

    22 septembre 2023

    Sur Instagram, les contenus sexualisés affectent négativement l’estime de soi des jeunes femmes

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.