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Si Blue Beetle a raté son coup au box-office, ce n’est pas parce qu’il est mauvais, loin de là, mais simplement parce qu’à l’exception de sa saveur latine, le long-métrage ne propose rien qu’on n’ait déjà vu mille fois dans les autres films du genre. Pour cette raison, seuls les inconditionnels du personnage de Jaime Reyes et des histoires de superhéros y trouveront leur compte.
Sur la terre comme au ciel demeure néanmoins une proposition éclatante dans notre filmographie qui sait ravir, émouvoir et enchanter. Un long-métrage prometteur et imparfait qui mérite certainement l’attention et le détour, ne serait-ce que pour la lucidité (mais aussi la certaine naïveté) de ses ambitions.
Superbe hommage à Edgar Allan Poe porté par une distribution sans faille, The Fall of the House of Usher est non seulement une oeuvre idéale pour se faire peur, mais aussi – et surtout – la preuve qu’il est encore tout à fait possible de disposer d’une liberté d’agir pour produire du contenu aussi original que passionnant.
C’était un pari risqué, de la part des studios, de miser sur l’histoire d’un chien ayant décidé de se venger de son maître indigne en lui mordant le pénis, mais cette audace s’avère payante puisque, loin des comédies souvent trop sages des dernières années, Strays réussit à nous faire rire de bon cœur du début à la fin.
Hugo et Kevin se demandent si cette version étendue d’une scène tirée de Dracula, le roman de Bram Stoker, vaut la peine de se taper le mal de mer.
Si vous avez apprécié le premier film, vous retrouverez le même mélange d’action et d’humour dans Meg 2: The Trench, une suite qui réussit à doubler la mise en ajoutant encore plus de monstres marins à son intrigue.
On se désole de cet autre proposition générique et sans trop de surprises de Blumhouse, soignée, mais vite oubliée. D’autant plus qu’il y avait moyen de s’amuser bien plus avec le ridicule souvent évident de bien des revirements (après tout, et vous ferez vos recherches, le concept n’est-il pas né d’une forme d’autodérision?).
Voilà donc un film oubliable qui ressemble à une commande livrée au hasard, comme en fait foi cet épilogue à la limite risible. The Killer est un film de Fincher qui en a l’apparence, mais en rien l’âme. Ce qui est certainement très dommage.
Hugo Prévost et Kevin Laforest s’intéressent à ce film complexe et puissant qui s’est mérité rien de moins que la Palme d’or 2023.