Le Festival Trans-Amérique bat son plein; jusqu’au 8 juin prochain, Montréal accueille des spectacles de danse et de théâtre d’ici et d’ailleurs. En ce moment à l’Espace Libre, on y présente Pôle Sud – documentaire scénique, une création d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier.
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Revisiter l’œuvre de Shakespeare dans une sobriété absolue, où les mots ont plus d’importance que l’action, c’est ce que Tiago Rodriguez nous offre sur le plateau avec Antoine et Cléopâtre, l’histoire bien connue de cet amour impossible entre l’héritier de l’Empire Romain et la reine d’Égypte. En toute simplicité scénique mais avec grande force expressive, cet homme sait indéniablement raconter.
« Anne est morte, il y a quelques minutes. Elle sera de retour sous peu, le temps de se transférer sur sa copie de sauvegarde: quinze secondes, tout au plus, pendant lesquelles elle doit cartographier ses souvenirs, afin de s’assurer que la nouvelle Anne qui prendra le relais lui sera identique en presque tous points. » Ces mots tirés de la page web de l’Espace Libre résument la pièce de théâtre La Singularité est proche, inspirée d’un essai de Ray Kurzweil. Sous la forme d’un spectacle de plus d’une heure, un transfert de données de quinze secondes est amené à l’échelle humaine.
Pour la première fois dans l’histoire de Slava’s Snowshow, succès mondial du clown russe Slava Polunin présenté partout dans le monde depuis 1993, des supplémentaires ont dû être ajoutées avant le début des représentations.
Dans un bureau ressemblant à peu près à tous les autres bureaux, le travail a un peu des allures de fin du monde douce-amère. Et puisque Glengarry Glen Ross, une fable des années 1980 sur le capitalisme sauvage est toujours d’actualité, voilà que Brigitte Poupart monte la pièce sur les planches de l’Usine C. Pour notre plus grand plaisir… et un peu pour nous mettre mal à l’aise.
Semaine de lecture dédiée à la découverte et à l’exploration scénique d’œuvres de la dramaturgie contemporaine étrangère, Territoire de paroles se déroulait récemment au Théâtre Prospero.
Dans le cadre de sa 19e édition, le Festival Metropolis bleu présentait samedi soir dernier la pièce Água Viva, à la salle Gaudin de l’Hôtel 10. Pour l’occasion, les organisateurs ont fait appel à l’artiste Gabriella Scheer qui a créé en 2012 une adaptation scénique de l’œuvre éponyme de Clarice Lispector.
Sur scène, quatre adultes, quatre représentations de ce début de l’âge de raison, quatre témoins de la modernité. Dans leurs bouches, dans nos oreilles, l’écho rageur d’une génération d’écrivains et d’auteurs qui brûlent de prendre leur place, d’exprimer leurs peines, leurs envies, leur rage, leur désir.
Pour clore sa saison théâtrale, le Théâtre du Nouveau Monde nous offre le chef-d’œuvre de Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, opus porté par six comédiens étincelants qui s’en donnent à cœur joie dans une effervescence de réparties pétillantes.
Deux hommes. Une salle de théâtre. Une oeuvre. Plutôt plusieurs oeuvres, en fait. Car pour la pièce Parfois, la nuit, je ris tout seul, les comédiens Michel-Maxime Legault et Marcel Pomerlo, également en charge de la dramaturgie, endosseront une multitudes de costumes et de personnalités alors qu’ils déambuleront, suivis de près du public, dans les corridors du Quat’sous.