Mal adapté, parfois fort mal joué, trop long pour son propre bien, Le sonde d’une nuit d’été, tel que présenté sur les planches du Rideau vert, tient beaucoup plus de la farce grossière que de l’oeuvre finement ciselée. Quel dommage…
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Si l’ensemble est grevé par quelques inévitables longueurs, 2024 revue et corrigée démontre encore une fois non seulement le vaste talent de ses interprètes, mais aussi la capacité de transformer 365 jours de défis, reculs et moments de doute en une célébration de la résilience. Le tout dans le contexte d’arts vivants toujours plus mis à mal. À voir.
La performance d’Alexandre Lagueux, dans le rôle de Chris, est tout à fait remarquable, et l’enchainement des séquences, dans un système de décors intéressants, permet de passer un moment agréable de théâtre.
Faire le bien s’attaque à la culture de la bienveillance à tout prix, de l’empathie excessive, du consentement constant. À force de vouloir bien dire et bien faire, soit on ne fait rien, soit on fait terriblement mal.
Au-delà d’une certaine réflexion sur le mensonge et l’hypocrisie, la pièce a la qualité de plonger le spectateur dans l’univers des médias sociaux, des artistes et de leur besoin naturel d’amour et de reconnaissance; tout est une question de dosage.
L’oeuvre trace le portrait d’un homme ouvert, génial, sensible, au sens de l’humour aiguisé, un vrai bienfaiteur de l’humanité, mais qui fut très seul sa vie durant et qui succomba au joug implacable d’une machine imbécile et à l’opposé des siennes, à la fois obtuse et criminelle.
Avec un talent fou, cinq artistes incroyables (Natalie Lecompte, Pierre Brassard, Benoit Paquette, Monika Pilon, Marie-Eve Sanfaçon, Marc St-Martin) proposent un spectacle de théâtre et de music-hall, dans lequel ils dansent, chantent, imitent et jouent la comédie pour amuser le public.
C’est un pari plutôt risqué que de présenter une pièce sur une famille aussi pathogène où les événements sont somme toute assez tristement prévisibles.
Traces d’étoiles est une sorte de conte moderne, une métaphore de ce que renferment les vraies rencontres entre deux êtres et qui est totalement hors d’atteinte de leurs consciences respectives.
Vania, Sonia, Macha… cela résonne comme des noms tout droits sortis des pièces de Tchekhov. C’est que les parents des trois protagonistes principaux de la pièce étaient un couple de professeurs amoureux de théâtre. Ils ont nommé leurs enfants en conséquence et leur ont peut-être insufflé du même coup quelque chose de la mélancolie de l’âme sombre du célèbre dramaturge.