Browsing: roman

Avenue des mystères est le titre de la traduction française du dernier roman de John Irving, paru récemment aux éditions du Seuil. C’est le quatorzième roman de cet auteur américain d’origine et vivant dorénavant au Canada.

Adam Thirlwell a le goût des mots. L’auteur, dans son plus récent roman Candide et lubrique, ouvre toutes grandes les portes à une logorrhée verbale, à une prose qui déferle telle une avalanche, et qui emporte tout sur son passage. Pour un résultat, disons-le, qui tient peut-être davantage de l’exercice de style que du génie.

C’est aux éditions Baker Street que vient de paraître le plus récent écrit de Robert Littell, déjà connu pour d’autres ouvrages sur la Russie ou l’Union soviétique. Publié d’abord sous le titre original The Mayakowsky tapes, il est traduit de l’anglais états-unien par Cécile Arnaud et prend en français le titre de Vladimir M.

Karl Kane est de retour. Le taciturne détective privé couplé à un auteur sans véritable succès parcourt toujours les rues régulièrement ensanglantées de l’Irlande du Nord, et l’homme traverse aujourd’hui Un sale hiver.

Berlin, 1949. Après la Deuxième Guerre mondiale, mais avant le pic de la Guerre froide. Avant le Mur, donc. Mais pour l’auteur Joseph Kanon, il s’agit-là de l’environnement idéal pour s’y faire affronter les personnages de son roman intitulé… hé bien, Berlin 49.

Dans les allées poussiéreuses et sales du Caire, la Mort rôde, fauchant les jeunes garçons dans un quartier pauvre de la capitale. Et bien malgré lui, le détective Makana se retrouve plongé dans cette intrigue alimentant la poudrière politico-religieuse.

L’Autre Joseph est une œuvre biographique explorant la vie, les amitiés et les mystères de l’arrière-grand-père de l’auteure. De sa Géorgie natale à son Paris adoptif, Joseph Davrichachvili (ou Davrichewy) demeure un homme partagé entre ses pulsions révolutionnaires et son désir d’émancipation. Mais, l’Histoire n’a jamais fait de Joseph Davrichachvili un personnage marquant. En revanche, il l’a fait de son ami d’enfance, un certain Joseph Djougachvili, dit Sosso ou Staline.

Dans une petite ville du Québec, un incident meurtrier dans une centrale nucléaire plonge une jeune famille dans la tourmente. Une quinzaine d’années plus tard, le retour du père disparu entraînera un nouveau lot de souffrances dans La piscine, le plus récent roman de Jonathan Gaudet.

Aux éditions du Seuil paraissait cet hiver le plus récent roman policier de Deon Meyer, En vrille. Auteur d’une dizaine de best-sellers traduits dans plusieurs langues, Meyer est originaire d’Afrique du Sud et s’il y a une constante dans le contenu de ses romans, ce ne sont pas des personnages ou des intrigues semblables. C’est plutôt une capacité à décrire avec respect, avec amour, ce pays qui l’habite. Autant les gens que les lieux, Deon Meyer les respecte et sait les décrire avec la passion d’un profond attachement.

L’univers post-apocalyptique est à la fois sous et sur-exploité, et à plus forte raison lorsqu’il est question de survie après une guerre nucléaire, que ce soit au cinéma ou dans des livres. Dans Silo, toutefois, l’auteur Hugh Howey évite la plupart des écueils traditionnels du style pour produire un roman prenant et captivant.