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Michel Houellebecq a décidément le sens de la formule. L’auteur français, bien connu pour ses romans à l’impact marqué, avait remporté le Goncourt pour La carte et le territoire, en 2010. Il y a deux ans, pourtant, l’homme frappait encore plus fort avec Soumission.

Est-il encore nécessaire de présenter John Le Carré? Espion britannique dans une autre vie, célèbre auteur de romans d’espionnage, l’homme sent poindre le crépuscule de sa vie. À 80 ans bien sonnés (et dépassés), le maître du thriller intellectuel revient sur ses expériences hors de l’ordinaire dans Le tunnel aux pigeons – Histoires de ma vie, récemment paru chez Seuil.

Malgré l’abondance des versions numériques se disputant leur temps et leur attention, la plupart des Américains lisent toujours des livres. En fait, ils consomment des livres à un rythme pratiquement similaire à ce qu’il était lorsque la question a été posée la dernière fois par la maison de sondage Gallup, soit 2002. Avant les téléphones intelligents, Facebook ou Twitter.

Un candidat improbable qui remporte l’investiture républicaine, puis, contre toutes attentes, la présidentielle américaine. Un chef d’État qui affiche publiquement son mépris pour un groupe particulier du grand melting-pot états-unien. Un dirigeant se rangeant du côté du chef d’une nation « ennemie ».

Un père torturé par le remords qui se meurt lentement d’un cancer des poumons. Un fils en colère depuis des années qui se fait malgré tout violence pour assister aux derniers moments d’une figure masculine nébuleuse. Un roman humble, mais puissant.

Jeté dehors d’un appartement aux allures de cercueil capitonné, notre héros se retrouve bien malgré lui partie prenante d’un gigantesque processus de rééducation représentant l’ouverture forcée vers l’autre via les loisirs. À croire que les interactions sociales n’iront qu’en s’améliorant si l’entreprise privée s’impose de force comme remède contre les jours gris.

Dans un coin parfois étrange de la planète SF, on retrouve une série d’auteurs et d’oeuvres probablement aimées par des centaines de milliers, voire des millions de personnes, mais qui, pour toutes sortes de raisons, n’ont jamais atteint la gloire d’un Asimov, d’une Leckie, ou même d’un S.A. Corey.

La réputation de l’auteur Jean-Jacques Pelletier n’est plus à faire. Celui qui a accédé au rang sélect des auteurs québécois ayant fait leur marque dans le suspense et la littérature policière, entre autres avec la série rattachée à l’univers de La Chair disparue, récidive avec Bain de sang, une oeuvre qui se démarque peu de son style habituel. Pour le meilleur, et pour le pire. 

Des gens qui disparaissent comme ça, sans bruit, sans laisser de traces. Des familles qui doivent vivre leur deuil sans pouvoir se recueillir sur la tombe de leurs proches. Et là-haut, au nord, un pays mystérieux qui enlève des ressortissants étrangers pour en tirer avantage.