Les réformes démocratiques n’ont pas seulement besoin de l’appui des gouvernements, elles ont aussi besoin de celui du public. Même la meilleure « technologie délibérative » n’ira pas loin si les gens sont « résistants aux nouvelles idées et perspectives », souligne le professeur d’informatique Simon Buckingham Shum, de l’Université de technologie de Sydney, en Australie.
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Pour le 100e épisode d’Entretiens journalistiques, le directeur général de RSF répond aux questions d’Hugo Prévost à propos de l’ampleur de la menace contre la liberté de presse, mais rappelle aussi que tout n’est pas gris, dans l’univers des médias, et qu’il faut s’attaquer aux différents problèmes à bras-le-corps pour mieux renouer avec le public.
Parmi les 2000 vidéos produites depuis près d’un an: plusieurs qui adoptent le point de vue russe dans la guerre en Ukraine, plusieurs favorables à Donald Trump. Et des thèmes récurrents: le racisme envers les Blancs, l’immigration illégale aux États-Unis.
La moitié des Israéliens juge d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de critiquer le gouvernement Nétanyahou sur le web, en lien avec ses agissements dans la bande de Gaza.
Lorsqu’il est question d’éléments d’information de première main, à peine 57% des sondés ont dit avoir vu passer des articles d’actualité, qu’il s’agisse directement des textes, ou encore des republications, des liens vers des sites de nouvelles, ou encore des captures d’écran.
« Notre étude a démontré que moins de 10 d’exposition à des contenus TikTok implicitement et explicitement pro-anorexie ont des conséquences négatives immédiates sur l’image corporelle et l’internalisation des idéaux en matière d’apparence. »
Les différences sont aussi marquées lorsque vient le temps d’écouter de la vidéo (80% des jeunes contre 65% des Québécois) ou de la musique (76% contre 40%); la tendance est toutefois inversée pour ce qui est de l’écoute de la télévision traditionnelle (47% contre 63%).
« Les fausses nouvelles améliorent l’engagement, ce qui aide le bilan financier de l’entreprise. Mais le fait de s’attaquer à ce problème est bon pour la démocratie et la gouvernance démocratique. »
L’impact des nouvelles « trompeuses » pourrait être passé sous le radar des chercheurs qui, ces dernières années, ont surtout analysé la désinformation sur les réseaux sociaux à partir des partages des nouvelles qui sont carrément fausses.
Plusieurs experts pointent les réseaux sociaux pour leurs effets délétères sur la santé mentale des jeunes. Une étude réalisée en 2021 chez des adolescents américains de 12 à 19 ans avait noté un lien entre une utilisation importante de ces plateformes et des taux élevés d’anxiété.