La moitié des Israéliens juge d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de critiquer le gouvernement Nétanyahou sur le web, en lien avec ses agissements dans la bande de Gaza.
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Lorsqu’il est question d’éléments d’information de première main, à peine 57% des sondés ont dit avoir vu passer des articles d’actualité, qu’il s’agisse directement des textes, ou encore des republications, des liens vers des sites de nouvelles, ou encore des captures d’écran.
« Notre étude a démontré que moins de 10 d’exposition à des contenus TikTok implicitement et explicitement pro-anorexie ont des conséquences négatives immédiates sur l’image corporelle et l’internalisation des idéaux en matière d’apparence. »
Les différences sont aussi marquées lorsque vient le temps d’écouter de la vidéo (80% des jeunes contre 65% des Québécois) ou de la musique (76% contre 40%); la tendance est toutefois inversée pour ce qui est de l’écoute de la télévision traditionnelle (47% contre 63%).
« Les fausses nouvelles améliorent l’engagement, ce qui aide le bilan financier de l’entreprise. Mais le fait de s’attaquer à ce problème est bon pour la démocratie et la gouvernance démocratique. »
L’impact des nouvelles « trompeuses » pourrait être passé sous le radar des chercheurs qui, ces dernières années, ont surtout analysé la désinformation sur les réseaux sociaux à partir des partages des nouvelles qui sont carrément fausses.
Plusieurs experts pointent les réseaux sociaux pour leurs effets délétères sur la santé mentale des jeunes. Une étude réalisée en 2021 chez des adolescents américains de 12 à 19 ans avait noté un lien entre une utilisation importante de ces plateformes et des taux élevés d’anxiété.
Quelque 96% des participants à l’étude ont été harcelés sur les médias sociaux, plus de la moitié y recevant des menaces, y compris des menaces de violences physiques (40%), de violence sexuelle (14%), des menaces envers les membres de la famille des élus (19%), envers les membres du personnel politique (12%), ou même des menaces de mort (27%).
Le chroniqueur répond aux questions d’Hugo Prévost à propos de la difficulté de rejoindre les internautes (et ses propres enfants), le fait de donner son opinion en ligne et l’attrait de cette forme de communication très web 1.0.
Que l’écosystème de la désinformation en santé soit lucratif en ligne, en partie grâce à la « monétisation » des contenus que permettent les grandes plateformes, n’est évidemment pas une découverte.