C’est dans la salle de répétition du théâtre Prospéro que Florent Siaud me reçoit pour une entrevue, juste avant la première médiatique de sa pièce. Il est pile à l’heure, mais s’excuse de son retard. Il faut dire qu’il doit être bien sollicité en ce moment. Je vous conseille de retenir son nom, car nous risquons d’en entendre énormément parler dans les prochaines années. Déjà bien connu en Europe et faisant sa marque dans le théâtre québécois depuis un moment déjà, Florent Siaud met en scène Don Juan revient de la guerre d’Odon Von Horvath présenté au Théâtre Prospéro jusqu’au 25 mars. Rencontre.
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Odon Von Horvath n’est pas un auteur très monté au Québec. Cet auteur allemand d’après-guerre que l’on pourrait comparer à Büchner, Muller ou Brecht, ne semble pas trouver résonnance en Amérique. Pourtant, dans la salle du Théâtre Prospéro ce soir-là, tout le monde est à l’écoute.
Attentat, pièce coproduite par les Théâtres [mo] et Fol Espoir et mise en scène par Gabrielle et Véronique Côté, avait fait grand bruit lors de son passage au Théâtre Périscope, à Québec, alors que se produisaient les terribles événements terroristes de Ste-Foy. Voilà que le spectacle revient sur les planches du Quat’Sous, à Montréal, d’où il avait essaimé.
C’est dans le quartier Villeray, au Théâtre aux Écuries, qu’est présenté le spectacle Lignedebus de la compagnie Théâtre I.N.K., cofondée par Marilyn Perreault qui signe le texte et la mise en scène de la pièce.
Inspirée d’un fait réel et terrible, Ne m’oublie pas expose un sombre pan de l’histoire de la Grande-Bretagne aussi méconnu que honteux dont les victimes furent des enfants.
Production du Théâtre Le Clou, Assoiffés, écrit par Wajdi Mouawad en collaboration avec le metteur en scène Benoit Vermeulen, tourne au Québec et à l’international depuis 2006. Après plus de 250 représentations, on ne pensait pas le revoir à Montréal, et pourtant le Théâtre Denise-Pelletier l’a programmé pour trois semaines!
Didier Lucien, éternel apatride? Né en Haïti, le comédien, acteur et dramaturge est arrivé au Canada alors qu’il n’avait qu’un an. Un demi-siècle plus tard, l’homme cherche toujours un sentiment d’appartenance cruellement élusif.
Celles et ceux qui me connaissent savent que le Prospero reste (et continuera certainement d’être) l’un de mes théâtres préférés à Montréal. La diversité des pièces offertes, la qualité des spectacles, ainsi que le talent des comédiens et autres praticiens du théâtre qui s’y produisent contribuent certainement à cette excellente réputation que je n’ai pas peur de défendre à tous vents. Aussi, c’est non sans un certain désarroi que j’ai assisté à la pièce Act of God, qui bien qu’elle laissait promettre de grands moments dramatiques, s’est traduite en une déception aussi vive et froide qu’un matin de janvier.
Une vingtaine de personnes entassées dans la salle intime du Théâtre Prospero. Deux humains tout ce qu’il y a de plus (a)normal racontent leur rencontre et l’évolution de leur relation. Bienvenue dans l’univers réaliste de Blink.
À quelques jours des festivités de Noël, le Théâtre Jean Duceppe aborde le quotidien de trois vétérans croupissant dans un hospice pour anciens combattants, trois héros en quête d’une fin de vie meilleure, hors de ces murs, là où souffle un vent plus doux.