« Dans ce monde de marde aseptisé où on pense toutes que c’est de notre faute à nous autres, les femmes, on pourrait dévier de temps en temps pis avoir du fun… en attendant le bonheur. »
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Si on enlève l’aspect désagréable, que reste-t-il de Poings? De bons dialogues, en fait, surtout deux monologues, ou plutôt, un monologue et un monologue à deux voix, où la réalité et les réflexions s’entrecroisent pour donner un résultat percutant.
Comme dans l’œuvre de Genet, l’autrice de son adaptation entretient des sentiments contradictoires à l’égard de la société qui a accueilli ses parents et où elle a grandi tout en entretenant un désir de revanche. Mais quelle revanche?
Ultimement, on aurait aimé que Redbone Coonhound se mouille davantage, prenne des risques, plutôt que de simplement s’approcher tout près du précipice, mais sans oser sauter.
« Pour les spectacles de théâtre conçus pour la scène, la production de captations de qualité cinématographique génère des dépenses supplémentaires disproportionnées, pouvant aller jusqu’à 50 % du coût de la production scénique. »
Brillamment jouée, avec une excellente utilisation des décors et du vaste espace scénique du théâtre, Châteaux du ciel est une oeuvre classique, certes, mais un genre de pièce qui a toujours sa place.
Au premier (et même au second) regard, tout fonctionne, dans ce Traitement de la nuit : les comédiens sont bons; les répliques sont soit drôles, soit assassines, soit les deux; la scène de l’Espace Go est parfaitement bien utilisée… Mais quelque chose cloche.
Entre performance et 11e art, entre danse et maniement de belles marionnettes diversifiées, entre ciel et terre…, de nombreuses échelles petites et grandes garnissent la scène du spectacle intitulé Seuils et proposé par la compagnie du Théâtre incliné de Laval dans le cadre du festival Les Casteliers.
« Ce n’est pas un film, mais nous allons puiser dans cet imaginaire-là pour créer quelque chose qui est très théâtral, au final. »
Au cours d’une soirée double proposée au théâtre des Écuries, deux pièces de cette compagnie déjantée étaient proposées, Léon le nul et Petit bonhomme en papier carbone. Heureusement, les pièces peuvent encore se voir aussi séparément, et si elles semblent rattachées l’une à l’autre par un lien familial – dans la première on parle du petit Léon et de son grand frère dans la deuxième – elles n’ont strictement rien de commun.